D'après un sondage réalisé par Opinion Way pour Quelle Energie.fr, les 3/4 des Français ressentent le froid chez eux alors qu'ils dépensent de plus en plus d'argent pour se chauffer. Une situation paradoxale qui n'est pas nouvelle mais persiste.

Le constat n'est pas nouveau mais la situation n'évolue pas. Un récent sondage réalisé par Opinion Way pour Quelle Energie.fr* dévoile en effet que les Français ont froid chez eux alors que le chauffage est allumé. "52 % estiment avoir "parfois" froid chez eux. Près de 20 % ont "souvent" froid et 4 % ont "systématiquement" froid dans leur logement", détaille l'enquête.

 

Déjà en Février dernier, le site Internet Monexpert-isolation.fr mettait à jour cette réalité insoupçonnée, preuve qu'entre l'hiver dernier et maintenant les Français n'ont toujours pas résolu le problème. Ils choisissent la débrouille - certains multiplient les couches de vêtements, d'autres s'enveloppent dans un plaid, boivent des boissons chaudes, etc. - plutôt que d'opter pour des solutions pérennes comme, par exemple, les travaux d'isolation ou un changement de fenêtres.

Les Français prêts à diminuer leur confort

Résultat : au lieu de baisser, leur consommation de chauffage reste élevée et leur coûte extrêmement cher. Un coût non négligeable si l'on en croit l'enquête Quelle Energie.fr. Elle indique que "près d'un tiers des Français (32 %) alloue plus de 15 % de leur budget global au chauffage de leur habitation". Une enveloppe qui, si elle devait encore augmenter, en raison, par exemple, d'une hausse des tarifs de l'énergie, les contraindrait à prendre des mesures drastiques chez eux. Ils seraient ainsi prêts à baisser la température de leur chauffage alors qu'ils sont dans le logement. 27% des personnes interrogées renonceraient même, quant à elles, à chauffer certaines pièces de leur maison. "Les Français préfèrent diminuer leur confort plutôt que des réaliser des travaux d'économie d'énergie", analyse le commanditaire du sondage.

 

*Sondage Opinion Way pour Quelle Energie.fr réalisé en octobre 2016 auprès d'un échantillon de 1029 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué selon les méthodes des quotas, au regard des critères de sexe, d'âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d'agglomération et de région de résidence.

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