Les Français sont de plus en plus nombreux à souhaiter accéder à la propriété. Selon un sondage BVA qui paraît samedi 8 décembre dans Le Figaro Magazine, s'ils disposaient demain de 200.000 euros (1,3 million de francs), 62% des Français choisiraient en priorité d'acheter un logement, contre 50% en 1990.
L'immobilier est davantage privilégié qu'auparavant comme domaine d'investissement. Si elles se trouvaient en possession de 200.000 euros (1,3 million de FF), 62% des personnes interrogées investiraient dans un appartement ou une maison. Elles n'étaient que 50% à souhaiter en faire autant en 1990, 41% en 1983. Aujourd'hui, 10% dépenseraient ces 200.000 euros pour leur plaisir, 4% les investiraient dans les valeurs boursières, 3% dans l'achat de terres ou de forêts, 4% achèteraient des produits d'assurance, et 1% des oeuvres d'art.
Par ailleurs, 81% des locataires aimeraient devenir propriétaires de leur logement, alors qu'ils n'étaient que 69% en 1990.
Les attentes, lors du choix d'un nouveau logement, ont aussi évolué. Le critère numéro un du logement idéal est devenu la proximité des commerces ou de l'école, nettement devant les espaces verts, plébiscités dix ans plus tôt.
Ainsi 25% des sondés choisiraient d'abord un logement pour sa situation proche des commerces ou de l'école et en second lieu pour sa taille. La présence d'un espace vert n'arrive qu'en troisième place (15% contre 25% en 1990), au même rang que la proximité du lieu de travail. Des résultats qui corroborent le regain d'attrait des centre-ville et des commerces de proximité enregistré depuis quelques années.
Le sondage montre aussi des Français à peine plus mobiles qu'en 1990: 39% n'ont pas déménagé depuis 10 ans contre 43% en 1990, tandis que 18% ont déménagé plus de trois fois (contre 12%). Le nombre de ceux qui ont déménagé une ou deux fois est presque inchangé (43% contre 45%).
Si 45% des Français jugent "plus difficile" de devenir propriétaire qu'il y a 25 ans, les locataires décidés à acheter restent optimistes: 52% espèrent bien y parvenir dans les 10 ans, contre 20% seulement qui ne pensent jamais y parvenir. Ces proportions ont peu varié par rapport à 1990 (respectivement 53% et 22%). Plus les sondés sont âgés, moins ils pensent réaliser leur souhait. A l'inverse 94% des plus jeunes (18-24 ans) espèrent y réussir.
Parmi les propriétaires, une majorité (59%) a accédé à la propriété avant 35 ans, davantage qu'en 1990 (55%). En revanche ceux qui ont acheté tard dans leur vie (après 50 ans) a chuté, de 11% en 1990 à 8% en 2001.
Les partisans de la propriété sont surtout sensibles à l'idée d'"avoir un chez soi" (96% jugent ce critère important), de "ne plus payer de loyers à fonds perdus" (93%) et "d'être propriétaire de son logement au moment de la retraite" (92%).
Les locataires hostiles à la propriété arguent surtout de l'incertitude de leur avenir professionnel ou familial, ou du coût du crédit.
Ce sondage commandé par Le Figaro et les Notaires de France a été réalisé du 12 au 14 novembre auprès d'un échantillon représentatif de 971 personnes âgées de plus de 18 ans.
Par ailleurs, 81% des locataires aimeraient devenir propriétaires de leur logement, alors qu'ils n'étaient que 69% en 1990.
Les attentes, lors du choix d'un nouveau logement, ont aussi évolué. Le critère numéro un du logement idéal est devenu la proximité des commerces ou de l'école, nettement devant les espaces verts, plébiscités dix ans plus tôt.
Ainsi 25% des sondés choisiraient d'abord un logement pour sa situation proche des commerces ou de l'école et en second lieu pour sa taille. La présence d'un espace vert n'arrive qu'en troisième place (15% contre 25% en 1990), au même rang que la proximité du lieu de travail. Des résultats qui corroborent le regain d'attrait des centre-ville et des commerces de proximité enregistré depuis quelques années.
Le sondage montre aussi des Français à peine plus mobiles qu'en 1990: 39% n'ont pas déménagé depuis 10 ans contre 43% en 1990, tandis que 18% ont déménagé plus de trois fois (contre 12%). Le nombre de ceux qui ont déménagé une ou deux fois est presque inchangé (43% contre 45%).
Si 45% des Français jugent "plus difficile" de devenir propriétaire qu'il y a 25 ans, les locataires décidés à acheter restent optimistes: 52% espèrent bien y parvenir dans les 10 ans, contre 20% seulement qui ne pensent jamais y parvenir. Ces proportions ont peu varié par rapport à 1990 (respectivement 53% et 22%). Plus les sondés sont âgés, moins ils pensent réaliser leur souhait. A l'inverse 94% des plus jeunes (18-24 ans) espèrent y réussir.
Parmi les propriétaires, une majorité (59%) a accédé à la propriété avant 35 ans, davantage qu'en 1990 (55%). En revanche ceux qui ont acheté tard dans leur vie (après 50 ans) a chuté, de 11% en 1990 à 8% en 2001.
Les partisans de la propriété sont surtout sensibles à l'idée d'"avoir un chez soi" (96% jugent ce critère important), de "ne plus payer de loyers à fonds perdus" (93%) et "d'être propriétaire de son logement au moment de la retraite" (92%).
Les locataires hostiles à la propriété arguent surtout de l'incertitude de leur avenir professionnel ou familial, ou du coût du crédit.
Ce sondage commandé par Le Figaro et les Notaires de France a été réalisé du 12 au 14 novembre auprès d'un échantillon représentatif de 971 personnes âgées de plus de 18 ans.