Peur du cambriolage, assurances exigeantes… Pour les Français, mieux vaut prévenir… D’ailleurs, selon une récente étude de l’Insee, près de deux tiers des logements français sont équipés d’un système de sécurité. Quels moyens privilégient-ils ? Quelles solutions pour quels logements ? Synthèse de l’étude.
Pour vivre heureux, vivons protégés, tel pourrait être le nouveau proverbe des Français. En effet, une étude récente de l’Insee dévoile que plus de 60% des ménages ont équipé leur résidence d’un système de sécurité, que ce soit du matériel, un gardien ou un animal.
Mais le moyen le plus utilisé reste la porte blindée ou encore les serrures avec trois points d’ancrage… à 42%. Et ce genre de système est une fois sur deux complété d’un autre procédé. Derrière la porte blindée, on trouve le digicode à 37%. Et le score est encore plus prononcé à Paris puisque 96% des logements sont protégés par un digicode. Quant aux caméras, elles ne représentent que 3% des équipements. L’étude note de véritables différences entre les maisons et les immeubles. Ainsi, les maisons sont dotées une fois sur dix d’une alarme, soit 5 fois plus que les appartements.
Gardien ou chien
Pour affiner la protection, les immeubles auront plutôt recours à un gardien alors que dans une maison, on préfèrera prendre un chien. Au total, 7% des ménages ont acquis un chien pour se sentir plus en sécurité. Toutefois, près de 50% des ménages qui possèdent un chien n’ont aucun dispositif technologique, souligne l’étude de l’Insee. Il en va de même avec le gardien qui est rarement associé à une alarme. Les compléments sont plus basés sur des systèmes du type : digicode et blindage.
Concernant l’installation, 7% des locataires sont à l’origine de la pose de leur système de sécurité tandis que 40% des propriétaires ou accédants à la propriété en ont fait poser un. De plus, l’installation dépend également des revenus : «les 10% des ménages au plus haut niveau de vie sont quatre fois plus nombreux que les 10% les plus modestes à avoir installé un système de sécurité», explique l’étude. La profession est également un critère puisqu’on peut noter une forte demande de sécurité privée chez les artisans, commerçants et chefs d’entreprise.
Délinquance : un critère d'installation
Mais qu’est ce qui pousse les ménages à s’équiper ? Il s’agit surtout d’une question de niveau de délinquance qu’elle soit réelle ou ressentie, selon l’Insee. Ainsi, 19% des victimes d’un cambriolage ont installé un système de sécurité immédiatement après avoir subi une infraction, le pourcentage est beaucoup plus faible 8% pour les vols sans effraction. D’autre part, 43% des ménages ayant eu connaissance de cambriolages dans leur quartier souhaitent s’équiper d’un système de sécurité. Sans oublier que de nombreuses assurances multirisques habitation réclament un système de sécurité.
Enfin si tous ces systèmes sont hautement technologiques, le gardien serait au final le seul vrai rempart aux vols et aux infractions puisque la plupart des cambrioleurs ne seraient pas surpris par ces procédés sécuritaires et les prendraient même en compte dans leur plan.
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Mais le moyen le plus utilisé reste la porte blindée ou encore les serrures avec trois points d’ancrage… à 42%. Et ce genre de système est une fois sur deux complété d’un autre procédé. Derrière la porte blindée, on trouve le digicode à 37%. Et le score est encore plus prononcé à Paris puisque 96% des logements sont protégés par un digicode. Quant aux caméras, elles ne représentent que 3% des équipements. L’étude note de véritables différences entre les maisons et les immeubles. Ainsi, les maisons sont dotées une fois sur dix d’une alarme, soit 5 fois plus que les appartements.
Gardien ou chien
Pour affiner la protection, les immeubles auront plutôt recours à un gardien alors que dans une maison, on préfèrera prendre un chien. Au total, 7% des ménages ont acquis un chien pour se sentir plus en sécurité. Toutefois, près de 50% des ménages qui possèdent un chien n’ont aucun dispositif technologique, souligne l’étude de l’Insee. Il en va de même avec le gardien qui est rarement associé à une alarme. Les compléments sont plus basés sur des systèmes du type : digicode et blindage.
Concernant l’installation, 7% des locataires sont à l’origine de la pose de leur système de sécurité tandis que 40% des propriétaires ou accédants à la propriété en ont fait poser un. De plus, l’installation dépend également des revenus : «les 10% des ménages au plus haut niveau de vie sont quatre fois plus nombreux que les 10% les plus modestes à avoir installé un système de sécurité», explique l’étude. La profession est également un critère puisqu’on peut noter une forte demande de sécurité privée chez les artisans, commerçants et chefs d’entreprise.
Délinquance : un critère d'installation
Mais qu’est ce qui pousse les ménages à s’équiper ? Il s’agit surtout d’une question de niveau de délinquance qu’elle soit réelle ou ressentie, selon l’Insee. Ainsi, 19% des victimes d’un cambriolage ont installé un système de sécurité immédiatement après avoir subi une infraction, le pourcentage est beaucoup plus faible 8% pour les vols sans effraction. D’autre part, 43% des ménages ayant eu connaissance de cambriolages dans leur quartier souhaitent s’équiper d’un système de sécurité. Sans oublier que de nombreuses assurances multirisques habitation réclament un système de sécurité.
Enfin si tous ces systèmes sont hautement technologiques, le gardien serait au final le seul vrai rempart aux vols et aux infractions puisque la plupart des cambrioleurs ne seraient pas surpris par ces procédés sécuritaires et les prendraient même en compte dans leur plan.
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