Selon une étude démographique de lInsee parue lundi, les Français ont davantage déménagé entre 1999 et 2004 qu'entre 1990 et 1999, avec une tendance marquée à migrer vers le Sud. Au trio de tête des régions les plus attractives : Languedoc-Roussillon, Aquitaine et Midi-Pyrénées.
«Entre 1999 et 2004, 19,5 millions de personnes âgées de cinq ans ou plus au moment du recensement de 2004 ont changé de logement en France métropolitaine. Parmi elles, 3,8 millions ont changé de région», indique la note «Insee première» datée de juillet.
«L'Ile-de-France demeure la région la plus fortement déficitaire, suivie de Champagne-Ardennes, et du Nord-Pas-de-Calais. A l'autre extrémité, le Languedoc-Roussillon reste la région la plus attractive, suivie par les régions Aquitaine et Midi-Pyrénées», détaille l'Institut.
Ainsi, parmi les 3,8 millions de migrants internes, «40% sont partis de l'Ile-de-France ou s'y sont installés», poursuit l'Institut national de la statistique et des études économiques. Région la plus peuplée, l'Ile-de-France enregistre davantage de départs que d'arrivées (solde migratoire négatif). C'est même la région qui perd le plus d'habitants: 67,5 pour 10.000, en moyenne annuelle entre 1999 et 2004. A l'autre bout de l'échelle, le Languedoc-Roussillon est la championne de France des régions attractives, avec 106,7 habitants supplémentaires provenant d'autres régions, en moyenne annuelle par tranche de 10.000 habitants. «Au total, le contraste est plus marqué qu'auparavant entre les régions du nord, déficitaires, et les régions du sud et de l'ouest, excédentaires», résume l'Insee.
Cependant, chaque classe d'âge ne se comporte pas de la même manière. Pour leurs études ou la recherche d'un premier emploi, les 20-29 ans continuent de plébisciter l'Ile-de-France, «délaissée en premier lieu par les jeunes familles avec de jeunes enfants et par les retraités», à la recherche d'un meilleur cadre de vie. Inversement, les 20-29 ans quittent des régions (Aquitaine, Auvergne, Basse-Normandie, Bretagne, Centre, Corse, Limousin, Pays-de-Loire, Poitou-Charente) qui attirent les plus de 30 ans. Cas à part : Rhône-Alpes attire les 20-29 ans, retient les 30-39 ans - à la différence de l'Ile-de-France -, et ne perd que des plus de 60 ans. Cette analyse par tranche d'âge confirme le clivage sud attractif/nord déficitaire: «seule trois régions, toutes dans le sud - Languedoc-Roussillon, Provence Alpes-Côte d'Azur et Midi-Pyrénées - bénéficient de soldes positifs à tous les âges, et plus particulièrement pour les 30-39 ans». En revanche, toutes les régions du quart nord-est (sauf l'Alsace) perdent des habitants à tous les âges (Haute-Normandie, Picardie, Champagne-Ardennes, Nord-Pas-de-Calais, Lorraine, Franche-Comté). Dans ces régions, «les taux de sorties» des jeunes ont augmenté de plus de 50% depuis 1990-1999, souligne l'Insee.
«L'Ile-de-France demeure la région la plus fortement déficitaire, suivie de Champagne-Ardennes, et du Nord-Pas-de-Calais. A l'autre extrémité, le Languedoc-Roussillon reste la région la plus attractive, suivie par les régions Aquitaine et Midi-Pyrénées», détaille l'Institut.
Ainsi, parmi les 3,8 millions de migrants internes, «40% sont partis de l'Ile-de-France ou s'y sont installés», poursuit l'Institut national de la statistique et des études économiques. Région la plus peuplée, l'Ile-de-France enregistre davantage de départs que d'arrivées (solde migratoire négatif). C'est même la région qui perd le plus d'habitants: 67,5 pour 10.000, en moyenne annuelle entre 1999 et 2004. A l'autre bout de l'échelle, le Languedoc-Roussillon est la championne de France des régions attractives, avec 106,7 habitants supplémentaires provenant d'autres régions, en moyenne annuelle par tranche de 10.000 habitants. «Au total, le contraste est plus marqué qu'auparavant entre les régions du nord, déficitaires, et les régions du sud et de l'ouest, excédentaires», résume l'Insee.
Cependant, chaque classe d'âge ne se comporte pas de la même manière. Pour leurs études ou la recherche d'un premier emploi, les 20-29 ans continuent de plébisciter l'Ile-de-France, «délaissée en premier lieu par les jeunes familles avec de jeunes enfants et par les retraités», à la recherche d'un meilleur cadre de vie. Inversement, les 20-29 ans quittent des régions (Aquitaine, Auvergne, Basse-Normandie, Bretagne, Centre, Corse, Limousin, Pays-de-Loire, Poitou-Charente) qui attirent les plus de 30 ans. Cas à part : Rhône-Alpes attire les 20-29 ans, retient les 30-39 ans - à la différence de l'Ile-de-France -, et ne perd que des plus de 60 ans. Cette analyse par tranche d'âge confirme le clivage sud attractif/nord déficitaire: «seule trois régions, toutes dans le sud - Languedoc-Roussillon, Provence Alpes-Côte d'Azur et Midi-Pyrénées - bénéficient de soldes positifs à tous les âges, et plus particulièrement pour les 30-39 ans». En revanche, toutes les régions du quart nord-est (sauf l'Alsace) perdent des habitants à tous les âges (Haute-Normandie, Picardie, Champagne-Ardennes, Nord-Pas-de-Calais, Lorraine, Franche-Comté). Dans ces régions, «les taux de sorties» des jeunes ont augmenté de plus de 50% depuis 1990-1999, souligne l'Insee.