La crise que traverse le secteur immobilier ne fera pas forcément baisser les prix à l'achat et à la location, selon un sondage réalisé auprès des Français pour le compte de l'Observatoire du logement et Nexity. Ils considèrent au contraire que cette crise entrainera une baisse de leur patrimoine. Détails de l'étude.
Trois Français sur quatre sont pessimistes sur l'évolution de la question du logement en France. C'est ce qui ressort du sondage effectué par TNS Sofres pour l'Observatoire du logement et le promoteur immobilier Nexity. Pour 64% des personnes interrogées, la crise actuelle de l'immobilier entrainera d'ailleurs une baisse du patrimoine des ménages, et 70% des Français prévoient un renforcement des difficultés d'accès au logement pour l'ensemble des catégories sociales.
Pour la majorité des personnes sondées, la crise immobilière actuelle n'entrainera pas forcément une baisse des prix des logements ; ils sont seulement 8% à penser que les prix vont reculer à l'achat, et 1% à la location. Les Français ne sont pas beaucoup plus optimistes sur les réponses apportées aux problèmes liés au logement par le gouvernement. L'étude montre en effet que 5% des Français estiment que «le gouvernement change vraiment les choses en profondeur» sur cette question, alors qu'ils étaient 25% à le penser en janvier 2007. Aujourd'hui, 72% des sondés trouvent inefficaces les mesures prises par le gouvernement en matière de logement.
Chute de l'immobilier neuf
Dans ce contexte, pas étonnant de constater que la proportion des ménages totalement réfractaires à l'idée d'acheter un bien immobilier dans l'année à venir est passé à 85%, contre 78% l'année dernière. Selon un autre sondage de TNS Sofres également réalisé pour Nexity, la proportion d'acheteurs potentiels est «relativement stable» (9% en septembre contre 10% en janvier dernier). Mais si les logements neufs restent attractifs pour «l'absence de travaux» (25%) et «l'absence de surprise sur l'état du bâti» (23%), les futurs acquéreurs semblent leur tourner le dos : «seuls 3,8% des Français ont l'intention d'acheter un bien immobilier neuf au cours des douze prochains mois, alors qu'ils étaient 5,2% en janvier 2008 et 6,3% en janvier 2007», rapporte le sondage.
Cette position confirme la tendance soulevée par les derniers chiffres du ministère de l'Ecologie, qui montrent que le nombre des permis de construire délivrés a chuté de 19,6% sur un an. Les acquéreurs potentiels montrent une préférence grandissante pour l'ancien (53% contre 45% en début d'année). Pour les autres, les freins à l'achat sont surtout la satisfaction engendrée par le logement actuel (38%), et le manque de moyens financiers (21%).
Pour la majorité des personnes sondées, la crise immobilière actuelle n'entrainera pas forcément une baisse des prix des logements ; ils sont seulement 8% à penser que les prix vont reculer à l'achat, et 1% à la location. Les Français ne sont pas beaucoup plus optimistes sur les réponses apportées aux problèmes liés au logement par le gouvernement. L'étude montre en effet que 5% des Français estiment que «le gouvernement change vraiment les choses en profondeur» sur cette question, alors qu'ils étaient 25% à le penser en janvier 2007. Aujourd'hui, 72% des sondés trouvent inefficaces les mesures prises par le gouvernement en matière de logement.
Chute de l'immobilier neuf
Dans ce contexte, pas étonnant de constater que la proportion des ménages totalement réfractaires à l'idée d'acheter un bien immobilier dans l'année à venir est passé à 85%, contre 78% l'année dernière. Selon un autre sondage de TNS Sofres également réalisé pour Nexity, la proportion d'acheteurs potentiels est «relativement stable» (9% en septembre contre 10% en janvier dernier). Mais si les logements neufs restent attractifs pour «l'absence de travaux» (25%) et «l'absence de surprise sur l'état du bâti» (23%), les futurs acquéreurs semblent leur tourner le dos : «seuls 3,8% des Français ont l'intention d'acheter un bien immobilier neuf au cours des douze prochains mois, alors qu'ils étaient 5,2% en janvier 2008 et 6,3% en janvier 2007», rapporte le sondage.
Cette position confirme la tendance soulevée par les derniers chiffres du ministère de l'Ecologie, qui montrent que le nombre des permis de construire délivrés a chuté de 19,6% sur un an. Les acquéreurs potentiels montrent une préférence grandissante pour l'ancien (53% contre 45% en début d'année). Pour les autres, les freins à l'achat sont surtout la satisfaction engendrée par le logement actuel (38%), et le manque de moyens financiers (21%).