Malgré un contexte économique perturbé par la situation en Irak, le taux d'épargne des ménages en France devrait "à peine" baisser en 2003 et 2004 grâce à un retour progressif de la confiance.

"Le taux d'épargne des ménages devrait à peine baisser en 2003 et 2004 et leur recours au crédit restera prudent", indique le Bureau d'informations et de prévisions économiques (BIPE) dans un communiqué, tout en soulignant que "l'on reste loin de l'euphorie".

"En matière de placements, le retour sur les marchés boursiers aura bien lieu mais restera lent et la diversification dans l'immobilier sera à nouveau considérée", poursuit-il.

L'année 2003 devrait être marquée par "un début de rééquilibre" entre les différents placements financiers "dès lors que les marchés sortiront des appréhensions suscitées par le déroulement des opérations en Irak".
Les épargnants continueront toutefois, comme en 2001 et 2002, d'être guidés par des critères de sécurité et de liquidité.

Selon le BIPE, le CAC 40 devrait progresser de 3% en 2003 par rapport à son niveau de fin 2002 et atteindre 3.073 points et la Banque centrale européenne devrait procéder à une nouvelle baisse des taux courts "pour stimuler la croissance".
Il prévoit également une baisse de la rémunération des produits réglementés (Livret A, Codevi, etc.) à la fin du premier semestre 2003 "dès qu'un consensus aura pu être dégagé sur la réforme des retraites".

En 2004, grâce au "retour mesuré de la confiance", le comportement des épargnants devrait se traduire par un équilibrage entre les différents types de placements "même si les traces laissées par l'extrême volatilité des marchés depuis l'éclatement de la bulle internet en 2000 sont encore loin d'être effacées".

actionclactionfp