Pour les notaires parisiens, les "primo-accédants" sont "exclus" de la capitale, où les prix ont progressé de 13,1% au deuxième trimestre.
L'évolution des prix de l'immobilier en Ile-de-France laisse apparaître une "véritable ligne de fracture" entre Paris, qui n'accueille plus ceux qui achètent pour la première fois, et la banlieue, ont expliqué mardi les notaires franciliens.
Les "primo-accédants" sont "exclus" de la capitale, où les prix ont progressé de 13,1% au deuxième trimestre pour atteindre 4.316 euros le mètre carré en moyenne, soulignent les notaires.
Dans les départements de la petite couronne (Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne, Hauts-de-Seine), les communes "résidentielles et chères" sont, elles, délaissées au profit de villes "moins favorisées" et "plus accessibles".
La hausse des prix a cependant, dans cette zone, enregistré un léger ralentissement par rapport au trimestre précédent, à 2,7% contre 3,9% au premier trimestre de l'année, selon les notaires.
Mais, avec une progression de 16,9% par rapport au deuxième trimestre 2003, la Seine-Saint-Denis affiche la plus forte augmentation, suivie des Hauts-de-Seine (+13,9%), du Val-de-Marne (+13,8%) et de Paris.
Ainsi, la ville d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) frôle la barre record des 50% d'augmentation (49,7%), talonnée par Montreuil qui gravite depuis le début de l'année autour de 30% de hausse.
Le déséquilibre entre l'offre et la demande a été récemment renforcé par
"la pénurie de logements locatifs privés à des prix compatibles avec les revenus", qui est "venue grossir les bataillons de candidats à l'accession à la propriété".
Pour pouvoir "encaisser" ces hausses de prix, les notaires franciliens notent la recrudescence des dons et autres donations, des cautionnements accordés par les parents ou encore des "acquisitions conjointes" entre parents et enfants, autrement dit "de nouvelles solidarités familiales".
Parmi les arrondissements parisiens, la hiérarchie est respectée au deuxième trimestre : le VIe arrondissement reste le plus cher de la capitale (6.745 euros le mètre carré) et le XIXe le meilleur marché (3.045 euros le mètre carré).
Les Xe et XIe arrondissements affichent eux les plus fortes progressions sur cette période, avec respectivement +18,2% et 15,5% de hausse.
En volume, les transactions ont enregistré une hausse de 5,6% pour Paris et les départements de la petite couronne pour atteindre 36.670 ventes, "ce qui illustre l'importance des besoins en logements restant à satisfaire".
Les "primo-accédants" sont "exclus" de la capitale, où les prix ont progressé de 13,1% au deuxième trimestre pour atteindre 4.316 euros le mètre carré en moyenne, soulignent les notaires.
Dans les départements de la petite couronne (Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne, Hauts-de-Seine), les communes "résidentielles et chères" sont, elles, délaissées au profit de villes "moins favorisées" et "plus accessibles".
La hausse des prix a cependant, dans cette zone, enregistré un léger ralentissement par rapport au trimestre précédent, à 2,7% contre 3,9% au premier trimestre de l'année, selon les notaires.
Mais, avec une progression de 16,9% par rapport au deuxième trimestre 2003, la Seine-Saint-Denis affiche la plus forte augmentation, suivie des Hauts-de-Seine (+13,9%), du Val-de-Marne (+13,8%) et de Paris.
Ainsi, la ville d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) frôle la barre record des 50% d'augmentation (49,7%), talonnée par Montreuil qui gravite depuis le début de l'année autour de 30% de hausse.
Le déséquilibre entre l'offre et la demande a été récemment renforcé par
"la pénurie de logements locatifs privés à des prix compatibles avec les revenus", qui est "venue grossir les bataillons de candidats à l'accession à la propriété".
Pour pouvoir "encaisser" ces hausses de prix, les notaires franciliens notent la recrudescence des dons et autres donations, des cautionnements accordés par les parents ou encore des "acquisitions conjointes" entre parents et enfants, autrement dit "de nouvelles solidarités familiales".
Parmi les arrondissements parisiens, la hiérarchie est respectée au deuxième trimestre : le VIe arrondissement reste le plus cher de la capitale (6.745 euros le mètre carré) et le XIXe le meilleur marché (3.045 euros le mètre carré).
Les Xe et XIe arrondissements affichent eux les plus fortes progressions sur cette période, avec respectivement +18,2% et 15,5% de hausse.
En volume, les transactions ont enregistré une hausse de 5,6% pour Paris et les départements de la petite couronne pour atteindre 36.670 ventes, "ce qui illustre l'importance des besoins en logements restant à satisfaire".