INVESTISSEMENT LOCATIF. Estimant que "les débats parlementaires et la presse" relateraient des idées "préconçues" sur le dispositif d'aide Pinel, la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI) réplique.
Dans un exercice rectificatif en dix points, la FPI tord le cou aux idées reçues sur le dispositif Pinel d'aide à l'investissement locatif. La Fédération cible notamment "les débats parlementaires et la presse" comme relais de ces inexactitudes.
Mais elle fait également référence à la Cour des comptes, qui, dans un récent rapport, affirmait que de nombreuses mesures de défiscalisations étaient peu contrôlées quant au respect des modalités et de leur efficacité. La FPI affirme que ces évaluations sont "légitimes" et qu'il "appartient à l'État de les diligenter".
Le dispositif Pinel "beaucoup plus sécurisé"
En direction des Sages de la rue Cambon, la fédération estime qu'il "est également inexact de dire (...) qu'un logement Pinel coûte aux finances publiques trois fois plus qu'un logement social" . Et de mettre en cause la méthode de calcul "qui rapporte le coût pour les finances publiques à la durée de l'engagement de location", dans la mesure où le temps de mise en location dans le privé est inférieur à celui du parc social.
Considéré comme un investissement "risqué", pouvant se frotter au risques de la vacance, le dispositif Pinel a été, selon la FPI, "beaucoup plus sécurisé" par les législateurs. De plus le système serait "vertueux" du fait qu'"il conduit l'investisseur à choisir les villes où la demande existe".
Alors que certaines critiques estiment que les dispositifs défiscalisés sont trop nombreux et occupent trop d'espace dans les dépenses publiques pour le logement, la Fédération des promoteurs immobiliers juge que l'investissement locatif est "devenu la clé de voûte de la production de logements collectifs".