La Cour administrative d'appel de Paris vient de valider le permis de construire du musée d'art contemporain du groupe de luxe de Bernard Arnault, dessiné par l'architecte Frank Gehry. Le chantier du bâtiment est déjà bien avance, mais manquait ce précieux sésame pour poursuivre en toute sérénité. Si LVMH s'est dit satisfait, les associations de sauvegarde du bois de Boulogne se seront, elles battues jusqu'au bout.
Le combat entre David et Goliath a tourné à l'avantage de ce dernier. Ainsi, dans l'affaire de la construction de la Fondation LVMH, qui sera le futur musée dédié à l'Art contemporain situé en plein cœur du bois de Boulogne (Paris), le géant du luxe a obtenu que soit enfin validé le permis de construire de ce gigantesque projet conçu par l'auteur du musée Guggenheim de Bilbao, Frank Gehry.
La cour administrative d'appel de Paris vient en effet de valider le permis de construire, et infirmé donc le jugement de première instance du tribunal administratif qui avait annulé ledit permis et avait fait droit aux arguments de la Coordination de sauvegarde du bois de Boulogne. Elle a ainsi « levé les obstacles juridiques à la création du musée d'art contemporain ».
Les défenseurs du bois de Boulogne avaient évoqué neuf points urbanistiques litigieux avant de faire annuler, une première fois, le permis. Mais les juges d'appel les ont considéré non susceptibles d'entacher le permis d'illégalité. Qu'il s'agisse de la hauteur du bâtiment, de son emprise au sol, du respect des règles de retrait par rapport au Jardin d'acclimatation voisin…, relate l'AFP.
Si les opposants qualifient encore ce chantier comme un « enchâssement de boîtes de conserve », la cour a, au contraire, estimé que vu « sa qualité architecturale, celui-ci participait (…) à la mise en valeur du site du bois de Boulogne ».