RÉGULATION. Un haut responsable de la Direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages a dévoilé, le 14 novembre, à l'occasion d'un colloque organisé notamment par son ministère de tutelle, les pistes sur lesquelles travaillent les services pour faire évoluer le droit. En ligne de mire : l'"emballement" des prix du foncier, constaté sur tout le territoire.


Le foncier est l'une des principales causes de l'augmentation continue ces dernières années des prix du logement. S'il pèse en moyenne 30% du prix final pour l'acquéreur, cette proportion peut monter jusqu'à 50% dans les zones très tendues, et même, comme le répètent régulièrement les élus parisiens, jusqu'à 60% dans la capitale.

 

L'Association des Etablissement publics fonciers locaux et le ministère de la Transition écologique et de la cohésion des territoires organisaient une journée de colloque sur la question, à Bordeaux, le 14 novembre. Nombre d'intervenants, venus de territoires très divers, ont pu constater à la fois l'emballement des prix du foncier, mais aussi les difficultés pour les collectivités, l'Etat et ses opérateurs, à y faire face.

 

 

 

Plusieurs pistes étudiées

 

Le problème est connu, il a plusieurs facteurs : captation de la rente par les propriétaires privés alors que c'est la collectivité qui porte les efforts pour revitaliser un quartier ou pour faire baisser les prix des logements, fiscalité incitant à la rétention foncière, manque d'ingénierie et de planification dans de nombreux territoires.
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