2009 sera-telle une seconde « année noire » ? Les professionnels des Travaux Publics, emmenés par leur Président Patrick Bernasconi, tablent sur une baisse des volumes des TP de 6% l'an prochain alors que cette année finira également en négatif, à -1.5%. La FNTP demande un « Plan de relance » d'urgence afin d'anticiper le « trou d'air » qui s'annonce en 2009. Détails.
L'année 2008 devrait finir à -1.5% en termes de volume de travaux, après cinq années de croissance ininterrompue, avec une hausse de 8% par an en moyenne et deux années d'une politique de recrutement active (- 3 500 postes d'ouvriers permanents) pendant lesquelles 23 500 emplois avaient été créés en 2006 et 2007. Une baisse qui ne s'était pas produite depuis 2002 (-1.2%), a précisé Patrick Bernasconi lors de la conférence de presse de mercredi matin. En termes de chiffre d'affaires, il devrait s'établir à 42.6 milliards d'euros en 2008, soit une augmentation de 5% par rapport à 2007, mais en baisse de 1.5% en euros constants. Enfin, dès octobre, on pouvait déjà constater une baisse des carnets de commandes, qui se sont progressivement dégradés pour tomber à 4.6 mois contre 5.8 mois un an auparavant.
Face à ces revers économiques, les professionnels des travaux publics souhaitent un « plan de relance » rapide en vue d'une année 2009 qui risque de connaître un sérieux « trou d'air », d'après le président de la fédération. Qui estime à -6% la baisse du volume des TP par rapport à 2008. La FNTP indique que « ce recul sera le plus fort depuis 1996 » et que trois facteurs principaux affecteront la conjoncture du secteur : la baisse de l'investissement public local, le recul de la commande privée et le creux dans les grands chantiers d'infrastructures.
Face à ces revers économiques, les professionnels des travaux publics souhaitent un « plan de relance » rapide en vue d'une année 2009 qui risque de connaître un sérieux « trou d'air », d'après le président de la fédération. Qui estime à -6% la baisse du volume des TP par rapport à 2008. La FNTP indique que « ce recul sera le plus fort depuis 1996 » et que trois facteurs principaux affecteront la conjoncture du secteur : la baisse de l'investissement public local, le recul de la commande privée et le creux dans les grands chantiers d'infrastructures.
A situation d'urgence, mesures d'urgence
Pour réaliser ce « plan de relance », la FNTP a donc réclamé, afin de relancer l'aménagement durable des territoires, la création d'une « agence de financement réunissant l'ensemble des collectivités locales, leur permettant d'emprunter à des conditions sûres et avantageuse », a précisé Patrick Bernasconi. De même qu'une lettre à Eric Besson, secrétaire d'Etat au développement à l'Economie numérique, sera envoyée pour obtenir l'adoption d'un « schéma pluriannuel d'infrastructures » pour les transports ainsi que des « procédures d'accélération des projets ». Le président de la FNTP a également souhaité la création d'un secrétariat d'Etat aux Grands Travaux.A ce titre, la Fédération compte bien sur les dispositions du Grenelle de l'environnement, qui prévoit une enveloppe de 97 milliards d'euros au seul secteur des Transports pour la période 2009-2020.