Premier président de région a dénoncer ouvertement le gel des crédits du plan Etat-Région, Michel Vauzelle, président socialiste de la région PACA, rejoint les préoccupation de la FNTP. Cette dernière redoute la création d'une dépression conjoncturelle artificielle.
Le président socialiste de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Michel Vauzelle, a dénoncé mercredi 2 octobre la remise en cause par l'Etat de ses engagements. Cette critique ferait suite à l'annonce d'un nouveau gel de crédits du plan Etat-Région.
" Nous avons appris que l'Etat allait geler en 2002 18,6 millions d'euro des crédits destinés aux programmes routiers de PACA, dont 83% dans les Bouches-du-Rhône ", a expliqué le président de région. Pour lui, ce report va bloquer des travaux en cours ou en projet.
La préfecture de région a réagi par un communiqué de presse, affirmant que " les mesures de régulation budgétaires prises par le gouvernement pour la fin de l'exercice 2002 n'auront aucune conséquence sur la poursuite des travaux en cours ni sur ceux à engager au 1er trimestre 2003 ".
Selon la Fédération nationale des Travaux Publics, le gouvernement aurait l'intention " d'annuler 30% des crédits 2002 des contrats de plan, soit 200 millions d'euro, ce qui, avec les cofinancements représente 540 millions d'euro de travaux qui ne seront pas lancés et aurait dû concerner pour les trois quart d'entre eux des travaux routiers ".
Le gouvernement semble avoir adopté vis à vis des crédits la même stratégie que pour certains autres budgets, comme celui du ministère de la Culture. En faisant basculer dans l'exercice 2003 une partie des crédits de l'année 2002, il gonfle artificiellement la ligne budgétaire, alors qu'en réalité les fonds dégagés sont moins importants que pour l'exercice passé.
Daniel Tardy, président de la FNTP, affirme que cette mesure " permettrait de continuer de réduire les programmes sans le dire : en présentant en 2003 une loi de finance en progression par rapport à 2002, en oubliant que dans la comparaison, on ne prendrait pas la loi de finance initiale de 2002 mais celle rectifiée après annulation des crédits ".
L'annonce du gel de crédits routiers, en PACA, fait suite à celui des crédits d'investissement en matière sociale, ce qui laisse Michel Vauzelle craindre que d'autres " reports " de crédits soient annoncés, concernant l'enseignement supérieur et la politique de la Ville.
Pour la FNTP, " en annulant les crédits, l'Etat crée artificiellement une dépression conjoncturelle qui pénalise les entreprises ", avant d'ajouter un calcul rapide : " quand l'Etat gèle pour 1 million d'euro de programme, il bloque 2,7 millions d'euro de travaux, c'est à dire le travail de 54 salariés pendant un an, et renonce à 526.000 euro de TVA ".
Dans ce cas précis, l'Etat aurait bloqué pour 18,6 millions d'euro.
" Nous avons appris que l'Etat allait geler en 2002 18,6 millions d'euro des crédits destinés aux programmes routiers de PACA, dont 83% dans les Bouches-du-Rhône ", a expliqué le président de région. Pour lui, ce report va bloquer des travaux en cours ou en projet.
La préfecture de région a réagi par un communiqué de presse, affirmant que " les mesures de régulation budgétaires prises par le gouvernement pour la fin de l'exercice 2002 n'auront aucune conséquence sur la poursuite des travaux en cours ni sur ceux à engager au 1er trimestre 2003 ".
Selon la Fédération nationale des Travaux Publics, le gouvernement aurait l'intention " d'annuler 30% des crédits 2002 des contrats de plan, soit 200 millions d'euro, ce qui, avec les cofinancements représente 540 millions d'euro de travaux qui ne seront pas lancés et aurait dû concerner pour les trois quart d'entre eux des travaux routiers ".
Le gouvernement semble avoir adopté vis à vis des crédits la même stratégie que pour certains autres budgets, comme celui du ministère de la Culture. En faisant basculer dans l'exercice 2003 une partie des crédits de l'année 2002, il gonfle artificiellement la ligne budgétaire, alors qu'en réalité les fonds dégagés sont moins importants que pour l'exercice passé.
Daniel Tardy, président de la FNTP, affirme que cette mesure " permettrait de continuer de réduire les programmes sans le dire : en présentant en 2003 une loi de finance en progression par rapport à 2002, en oubliant que dans la comparaison, on ne prendrait pas la loi de finance initiale de 2002 mais celle rectifiée après annulation des crédits ".
L'annonce du gel de crédits routiers, en PACA, fait suite à celui des crédits d'investissement en matière sociale, ce qui laisse Michel Vauzelle craindre que d'autres " reports " de crédits soient annoncés, concernant l'enseignement supérieur et la politique de la Ville.
Pour la FNTP, " en annulant les crédits, l'Etat crée artificiellement une dépression conjoncturelle qui pénalise les entreprises ", avant d'ajouter un calcul rapide : " quand l'Etat gèle pour 1 million d'euro de programme, il bloque 2,7 millions d'euro de travaux, c'est à dire le travail de 54 salariés pendant un an, et renonce à 526.000 euro de TVA ".
Dans ce cas précis, l'Etat aurait bloqué pour 18,6 millions d'euro.