A l'occasion d'un colloque à l'Assemblée Nationale, la Fédération nationale des travaux publics (FNTP) a réclamé une expertise obligatoire et périodique de l'ensemble du réseau routier français.
"Il est indispensable d'identifier les facteurs de risques de la route et de les corriger sans attendre l'accident", a expliqué la FNTP en rappelant que cette mesure avait été proposée en 1989 par la commission qui avait rédigé le " livre blanc de la sécurité routière ", mais n'avait jamais été mise en ?uvre, sauf pour les infrastructures nouvelles.
La FNTP qui affirme que l'infrastructure est impliquée dans 42 % des accidents de la route, propose donc de " rendre obligatoire par une loi l'expertise périodique de l'ensemble du réseau routier par une structure spécialisée indépendante des maîtres d'ouvrages ".
En 1989, les propositions n'avaient pas pu voir le jour car le problème du financement n'avait pas été réglé. Pour la FNTP, il convient donc de définir un cadre pour le financement de mesures par un mécanisme permettant aux responsables de l'infrastructure de bénéficier d'un mode de financement particulier quand ils doivent effectuer des aménagements coûteux et urgents. Ce financement complémentaire serait assuré par le budget de l'Etat, la solidarité nationale devant intervenir dans ce type de situation précise le communiqué de la fédération.
Le gouvernement se trouve confronté à un réel choix politique car techniquement, les solutions existent. Récemment, le groupe Colas a présenté un enrobé antidérapant (composé de bauxite calcinée et de granulat) qui multiplie par deux l'adhérence des véhicules à la chaussée et réduits de 30 à 50% les distances de freinage.
Placé à des endroits stratégiques (virages dangereux, passages piétons, intersections...), cet enrobé réduit considérablement les risques d'accidents. Il a déjà fait ses preuves sur la RN 118 dans la descente des du Pont de Sèvres (92) où un seul accident a été enregistré depuis sa pose en juillet 2001 alors que sur les six mois précédent sa mise n place, treize accidents corporels avaient été dénombrés.
La FNTP qui affirme que l'infrastructure est impliquée dans 42 % des accidents de la route, propose donc de " rendre obligatoire par une loi l'expertise périodique de l'ensemble du réseau routier par une structure spécialisée indépendante des maîtres d'ouvrages ".
En 1989, les propositions n'avaient pas pu voir le jour car le problème du financement n'avait pas été réglé. Pour la FNTP, il convient donc de définir un cadre pour le financement de mesures par un mécanisme permettant aux responsables de l'infrastructure de bénéficier d'un mode de financement particulier quand ils doivent effectuer des aménagements coûteux et urgents. Ce financement complémentaire serait assuré par le budget de l'Etat, la solidarité nationale devant intervenir dans ce type de situation précise le communiqué de la fédération.
Le gouvernement se trouve confronté à un réel choix politique car techniquement, les solutions existent. Récemment, le groupe Colas a présenté un enrobé antidérapant (composé de bauxite calcinée et de granulat) qui multiplie par deux l'adhérence des véhicules à la chaussée et réduits de 30 à 50% les distances de freinage.
Placé à des endroits stratégiques (virages dangereux, passages piétons, intersections...), cet enrobé réduit considérablement les risques d'accidents. Il a déjà fait ses preuves sur la RN 118 dans la descente des du Pont de Sèvres (92) où un seul accident a été enregistré depuis sa pose en juillet 2001 alors que sur les six mois précédent sa mise n place, treize accidents corporels avaient été dénombrés.