Alors que le conseil des Ministres conjoint franco-allemand a présenté son initiative de croissance pour lEurope, la Fédération des travaux publics a lancé une série de propositions pour « assurer le succès » des grands projets dinfrastructures européens visant à relancer la croissance.
Pour la fédération nationale des travaux publics, il ne fait aucun doute que les investissements dans les projets dinfrastructures sont générateurs de croissance économique, en ce quils favorisent « le développement des échanges ». Ce volontarisme affiché fait écho à linitiative européenne de croissance, lancée au sommet de Thessalonique en juin dernier, qui reprenait largement lidée soumise par la présidence italienne de lUnion Européenne de réactiver les réseaux Trans-Européens de Transport. La commission Européenne planche actuellement sur cette initiative et rendra prochainement un rapport sur son financement et sa faisabilité.
Lidée de dynamiser la croissance européenne par la réactivation de grands travaux européens dans le domaine des infrastructures de transport est par ailleurs susceptible, selon la FNTP, daméliorer « la connexion entre les nouveaux adhérents de lUnion Européenne et les quinze états membres » et par suite de promouvoir la cohésion dans une Europe élargie.
Afin de soutenir ces projets, la FNTP propose dentreprendre 6 actions parmi lesquelles laccroissement des budgets consacrés aux fonds RTE (développement du réseau Trans-Européen de transports- RTE-T) et la mise en place de prêt de la BEI (Banque Européenne dInvestissement) bénéficiant dune garantie sur louvrage et dun fonds mutuel de garantie constitué sur le budget de lUnion et des pays concernés.
La FNTP souhaite aussi la multiplication des recours aux partenariats publics-privés si la participation du secteur privé nexcède pas 20% des projets, accompagnée dun nouveau cadre réglementaire.
Le communiqué de la FNTP intervient alors que le Conseil des Ministres conjoint franco-allemand a réaffirmé que la question du financement des projets dinfrastructure fera lobjet dun débat à quinze.Sur les grandes orientations à suivre en la matière, il semble que le couple franco-allemand soit davantage intéressé par des investissements dans la recherche et linnovation que par des projets dinfrastructure lourde.
La BEI, de son côté, même si elle est disposée à reconsidérer ses mécanismes de financement pour aller vers davantage de partenariats publics-privés et de financement en fonds propres des fonds de capital-risque, reste apparemment sceptique sur la rentabilité de projets tels que le TGV Est ou le tunnel Lyon-Turin.
Lidée de dynamiser la croissance européenne par la réactivation de grands travaux européens dans le domaine des infrastructures de transport est par ailleurs susceptible, selon la FNTP, daméliorer « la connexion entre les nouveaux adhérents de lUnion Européenne et les quinze états membres » et par suite de promouvoir la cohésion dans une Europe élargie.
Afin de soutenir ces projets, la FNTP propose dentreprendre 6 actions parmi lesquelles laccroissement des budgets consacrés aux fonds RTE (développement du réseau Trans-Européen de transports- RTE-T) et la mise en place de prêt de la BEI (Banque Européenne dInvestissement) bénéficiant dune garantie sur louvrage et dun fonds mutuel de garantie constitué sur le budget de lUnion et des pays concernés.
La FNTP souhaite aussi la multiplication des recours aux partenariats publics-privés si la participation du secteur privé nexcède pas 20% des projets, accompagnée dun nouveau cadre réglementaire.
Le communiqué de la FNTP intervient alors que le Conseil des Ministres conjoint franco-allemand a réaffirmé que la question du financement des projets dinfrastructure fera lobjet dun débat à quinze.Sur les grandes orientations à suivre en la matière, il semble que le couple franco-allemand soit davantage intéressé par des investissements dans la recherche et linnovation que par des projets dinfrastructure lourde.
La BEI, de son côté, même si elle est disposée à reconsidérer ses mécanismes de financement pour aller vers davantage de partenariats publics-privés et de financement en fonds propres des fonds de capital-risque, reste apparemment sceptique sur la rentabilité de projets tels que le TGV Est ou le tunnel Lyon-Turin.