La Fédération nationale des travaux publics sinquiète dune possible remise en cause du Fond National de Développement des Adductions dEau.
Dans un communiqué publié mardi 14 octobre, la FNTP fait à nouveau état de son inquiétude quant à une possible suppression du FNDAE. Cette prise de position fait suite au placement du Fond sous contrôle de lEtat, au sein du Ministère de lAgriculture, démarche apparemment en contradiction avec la suggestion du Premier ministre lors des assises de la démocratie locale en février dernier de décentraliser la politique de leau, avec à la clé une départementalisation du FNDAE.
La FNTP rappelle notamment que labsorption du FNDAE par le budget général de lEtat fait planer un doute sur la volonté du gouvernement de laisser les conseils généraux gérer de manière autonome le produit de la taxe sur la consommation deau, payée par les usagers dans leur facture deau et destinée à linvestissement dans les réseaux deau et dassainissement. Elle insiste sur les pertes induites par le caractère centralisé du fond, qui implique une collecte centralisée de la taxe sur la consommation deau puis une redistribution verticale aux collectivités territoriales.
Selon Stéphanie Mozer, du syndicat des canalisateurs de France, branche de la FNTP qui regroupe 400 entreprises, représente 77% du marché et compte les collectivités locales comme client principal, « il faudrait que les conseils généraux deviennent enfin les chefs de file officiels des équipes constitués par les départements, les communes et les syndicats dexploitations, tri-nomes qui ont fait leurs preuves ».
Hervé Gaymard, ministre de lAgriculture, interpellé en juin par des élus sur lavenir du Fond de développement avait réaffirmé sa pertinence et ajouté que « la nécessité de renouveler les réseaux et de mettre en place des systèmes dassainissement justifie sa prolongation ».
Tout le problème est alors de savoir sous quelle forme le Fond doit être entretenu. Pour le gouvernement, la décentralisation en matière de politique de leau pose finalement plus de problèmes quelle nen résout, les textes en cours de rédaction loi sur la décentralisation et les affaires rurales- nétant ouvertement plus considérés comme le cadre favori du transfert des moyens du FNDAE à léchelon départemental.
Le ton volontairement alarmiste de la FNTP masque donc un problème plus large que celui de la simple départementalisation de la politique de leau. Les déclarations du ministre de lAgriculture sur la nécessité dune nouvelle loi « sur des bases toutes différentes », faites en écho au débat engagé par le ministère de lenvironnement sur la redéfinition de la politique de leau au plan national, font manifestement craindre une remise à plat sur le long terme des politiques publiques.
Il semble déjà acquis que ce grand chantier échappera en bonne partie aux discussions sur le projet de loi relatif aux responsabilités locales-acte II de la décentralisation- qui doit être discuté au Sénat à partir du 28 octobre, et qu'il sera très probablement intégré au projet de loi sur la politique nationale de leau devant être présenté par la ministre de lenvironnement en juin 2004. Il y aurait donc un certain risque pour la FNTP à perde la main sur ce sujet.
La FNTP rappelle notamment que labsorption du FNDAE par le budget général de lEtat fait planer un doute sur la volonté du gouvernement de laisser les conseils généraux gérer de manière autonome le produit de la taxe sur la consommation deau, payée par les usagers dans leur facture deau et destinée à linvestissement dans les réseaux deau et dassainissement. Elle insiste sur les pertes induites par le caractère centralisé du fond, qui implique une collecte centralisée de la taxe sur la consommation deau puis une redistribution verticale aux collectivités territoriales.
Selon Stéphanie Mozer, du syndicat des canalisateurs de France, branche de la FNTP qui regroupe 400 entreprises, représente 77% du marché et compte les collectivités locales comme client principal, « il faudrait que les conseils généraux deviennent enfin les chefs de file officiels des équipes constitués par les départements, les communes et les syndicats dexploitations, tri-nomes qui ont fait leurs preuves ».
Hervé Gaymard, ministre de lAgriculture, interpellé en juin par des élus sur lavenir du Fond de développement avait réaffirmé sa pertinence et ajouté que « la nécessité de renouveler les réseaux et de mettre en place des systèmes dassainissement justifie sa prolongation ».
Tout le problème est alors de savoir sous quelle forme le Fond doit être entretenu. Pour le gouvernement, la décentralisation en matière de politique de leau pose finalement plus de problèmes quelle nen résout, les textes en cours de rédaction loi sur la décentralisation et les affaires rurales- nétant ouvertement plus considérés comme le cadre favori du transfert des moyens du FNDAE à léchelon départemental.
Le ton volontairement alarmiste de la FNTP masque donc un problème plus large que celui de la simple départementalisation de la politique de leau. Les déclarations du ministre de lAgriculture sur la nécessité dune nouvelle loi « sur des bases toutes différentes », faites en écho au débat engagé par le ministère de lenvironnement sur la redéfinition de la politique de leau au plan national, font manifestement craindre une remise à plat sur le long terme des politiques publiques.
Il semble déjà acquis que ce grand chantier échappera en bonne partie aux discussions sur le projet de loi relatif aux responsabilités locales-acte II de la décentralisation- qui doit être discuté au Sénat à partir du 28 octobre, et qu'il sera très probablement intégré au projet de loi sur la politique nationale de leau devant être présenté par la ministre de lenvironnement en juin 2004. Il y aurait donc un certain risque pour la FNTP à perde la main sur ce sujet.