En présentant le programme des prochaines rencontres des agences d'urbanisme, André Rossinot a souligné le rôle des territoires, alors que se dessine une nouvelle décentralisation.
" En cette période de décentralisation, l'actualité est riche pour les urbanistes ", a prévenu le président de la Fédération nationale des agences d'urbanisme (FNAU) en ouverture de la présentation à la presse des prochaines rencontres des agences d'urbanisme, qui se tiendront à Marseille du 11 au 13 décembre prochain.
Le thème de ces rencontres est " Territoires en quête d'image ", ce qui, pour le président n'est pas un hasard : " nous n'avons pas voulu parler de communautés d'agglomération mais de territoires parce que cette entité nous semble l'avenir de l'aménagement du territoire ". Selon André Rossinot, il faut embrasser un territoire large pour regrouper les dimensions administratives et culturelles.
" Surtout, nous ne voulons plus que soient opposées les zones urbaines, péri-urbaines ou rurales. Cela ne nous semble pas porteur d'avenir, et de bon sens, alors qu'aujourd'hui, avec les nouvelles technologies et les moyens de transports, cette dichotomie n'a plus de valeur dans le quotidien des gens ", a souligné le président de la FNAU.
La fédération veut prendre part au débat qui est lancé sur la prochaine étape de décentralisation. Selon elle, la superposition des lois Voynet, Chevènement, SRU et, en marge, de Démocratie de proximité, rend floues les définitions de termes comme " agglomération ", " communauté d'agglomérations " ou " projets ".
" Nous avons participé récemment à une réunion interministérielle de travail où étaient réunis Nicolas Sarkozy, pour l'Intérieur, Patrick Devedjian, pour les Collectivités locales, Gilles de Robien, pour l'Equipement et Jean-Paul Delevoye, pour l'Aménagement du territoire ", a souligné le président de la fédération. " Une mission a été confiée à Dominique Schmitt, préfet d'Indre-et-Loire, pour effectuer une consultation des associations d'élus ".
La Touraine, en Indre-et-Loire, est une région pilote où le projet territorial de l'Etat a été lancé en 1999. Il a pour vocation d'assurer la cohérence et la lisibilité de l'action des services de l'Etat. Interrogé par " Touraine Economique " sur la nécessité d'une révolution administrative, le préfet avait répondu que " le projet territorial sera demain un outil indispensable dans la nouvelle politique budgétaire de l'Etat ; la réforme budgétaire votée en 2001 par les deux assemblées sera opérationnelle en 2005. D'une grande complexité dans sa mise en oeuvre, car c'est une véritable révolution, elle nécessite la mise en place d'indicateurs quantitatifs et qualitatifs. L'administration sera en effet responsable devant le Parlement des résultats de son action sur la base des objectifs et des moyens qui lui auront été accordés par le Parlement. Elle aura une obligation de résultat et le Gouvernement devra répondre de ses engagements devant les parlementaires. "
" Nous faisons de la chirurgie réparatrice "
De même que la FNAU avait suivi de prêt l'écriture des textes précédents, elle souhaite prendre une part active dans la rédaction des prochains. " On est dans de la chirurgie réparatrice, qui est la plus difficile et la plus risquée, a indiqué André Rossinot. Il faudrait rassembler tous les textes, comme on l'a fait pour la Famille ou l'Education nationale, afin de retrouver une vision d'ensemble, globale, du problème ".
" Il est impérieux d'arrêter l'empilement des textes ", qui s'entrechoquent sans réelle logique, selon le président de la fédération. " A titre d'exemple, il eut été préférable d'établir les Scot avant les 'pays' et les intercommunautalités ".
Le thème de ces rencontres est " Territoires en quête d'image ", ce qui, pour le président n'est pas un hasard : " nous n'avons pas voulu parler de communautés d'agglomération mais de territoires parce que cette entité nous semble l'avenir de l'aménagement du territoire ". Selon André Rossinot, il faut embrasser un territoire large pour regrouper les dimensions administratives et culturelles.
" Surtout, nous ne voulons plus que soient opposées les zones urbaines, péri-urbaines ou rurales. Cela ne nous semble pas porteur d'avenir, et de bon sens, alors qu'aujourd'hui, avec les nouvelles technologies et les moyens de transports, cette dichotomie n'a plus de valeur dans le quotidien des gens ", a souligné le président de la FNAU.
La fédération veut prendre part au débat qui est lancé sur la prochaine étape de décentralisation. Selon elle, la superposition des lois Voynet, Chevènement, SRU et, en marge, de Démocratie de proximité, rend floues les définitions de termes comme " agglomération ", " communauté d'agglomérations " ou " projets ".
" Nous avons participé récemment à une réunion interministérielle de travail où étaient réunis Nicolas Sarkozy, pour l'Intérieur, Patrick Devedjian, pour les Collectivités locales, Gilles de Robien, pour l'Equipement et Jean-Paul Delevoye, pour l'Aménagement du territoire ", a souligné le président de la fédération. " Une mission a été confiée à Dominique Schmitt, préfet d'Indre-et-Loire, pour effectuer une consultation des associations d'élus ".
La Touraine, en Indre-et-Loire, est une région pilote où le projet territorial de l'Etat a été lancé en 1999. Il a pour vocation d'assurer la cohérence et la lisibilité de l'action des services de l'Etat. Interrogé par " Touraine Economique " sur la nécessité d'une révolution administrative, le préfet avait répondu que " le projet territorial sera demain un outil indispensable dans la nouvelle politique budgétaire de l'Etat ; la réforme budgétaire votée en 2001 par les deux assemblées sera opérationnelle en 2005. D'une grande complexité dans sa mise en oeuvre, car c'est une véritable révolution, elle nécessite la mise en place d'indicateurs quantitatifs et qualitatifs. L'administration sera en effet responsable devant le Parlement des résultats de son action sur la base des objectifs et des moyens qui lui auront été accordés par le Parlement. Elle aura une obligation de résultat et le Gouvernement devra répondre de ses engagements devant les parlementaires. "
" Nous faisons de la chirurgie réparatrice "
De même que la FNAU avait suivi de prêt l'écriture des textes précédents, elle souhaite prendre une part active dans la rédaction des prochains. " On est dans de la chirurgie réparatrice, qui est la plus difficile et la plus risquée, a indiqué André Rossinot. Il faudrait rassembler tous les textes, comme on l'a fait pour la Famille ou l'Education nationale, afin de retrouver une vision d'ensemble, globale, du problème ".
" Il est impérieux d'arrêter l'empilement des textes ", qui s'entrechoquent sans réelle logique, selon le président de la fédération. " A titre d'exemple, il eut été préférable d'établir les Scot avant les 'pays' et les intercommunautalités ".