La dernière enquête de la Fnaim annonce la couleur : les prix de limmobilier ancien en France seraient en légère baisse. De leur côté, les Notaires de Paris-Ile-de-France continuent de parler dune «hausse modérée».
Les prix de limmobilier ancien ont légèrement baissé au troisième trimestre 2007. Cest la conclusion de lObservatoire des marchés de lancien, présenté mardi par la Fnaim (Fédération nationale de limmobilier).
Les prix des logements anciens ont baissé de 0,9 % au troisième trimestre. Les appartements ont perdu 1,7 % de leur valeur tandis que les maisons nont connu aucune fluctuation (0 %). En rythme annuel, limmobilier ancien est en hausse de 4,7 % contre 7,1 % à la fin 2006. Selon la Fnaim, «les prix de lancien ont désormais retrouvé un rythme de variation voisin de celui observé entre 1995 et 1999.»
Moins de 5 % de progression pour 2007 ?
Toujours selon la Fnaim, le marché «poursuit son retour à plus de modération». La fédération estime pourtant que la baisse des prix au troisième trimestre «ne semble pas traduire lamorce dune baisse généralisée des prix ou dun quelconque effondrement du marché».
Outre la trêve estivale traditionnelle, la baisse sexplique par un certain « attentisme » lié aux modifications de la mesure sur le crédit dimpôt sur les emprunts immobiliers. La Fnaim a annoncé quune «progression des prix inférieure à 5 % pour 2007» était envisageable.
Limmobilier en Île-de-France également en modération
De leur côté, les notaires de Paris-Ile-de-France ont publié leurs chiffres pour le second semestre. Daprès eux, le marché de limmobilier en Île-de-France a connu une «hausse des prix modérée», selon lexpression consacrée. Celle-ci serait portée par la vente des appartements anciens, alors que les volumes de transactions ont légèrement baissé.
A Paris, selon les indices Notaires-Insee, les prix des appartements anciens nont augmenté que de 1,6 % au 2ème semestre, contre +2,2 % sur la même période en 2006. Le marché du foncier, dont la rareté est lune des principales causes de la crise du logement, ne cesse de se contracter, avec un volume de vente en chute de 10,2 %.
Les prix des logements anciens ont baissé de 0,9 % au troisième trimestre. Les appartements ont perdu 1,7 % de leur valeur tandis que les maisons nont connu aucune fluctuation (0 %). En rythme annuel, limmobilier ancien est en hausse de 4,7 % contre 7,1 % à la fin 2006. Selon la Fnaim, «les prix de lancien ont désormais retrouvé un rythme de variation voisin de celui observé entre 1995 et 1999.»
Moins de 5 % de progression pour 2007 ?
Toujours selon la Fnaim, le marché «poursuit son retour à plus de modération». La fédération estime pourtant que la baisse des prix au troisième trimestre «ne semble pas traduire lamorce dune baisse généralisée des prix ou dun quelconque effondrement du marché».
Outre la trêve estivale traditionnelle, la baisse sexplique par un certain « attentisme » lié aux modifications de la mesure sur le crédit dimpôt sur les emprunts immobiliers. La Fnaim a annoncé quune «progression des prix inférieure à 5 % pour 2007» était envisageable.
Limmobilier en Île-de-France également en modération
De leur côté, les notaires de Paris-Ile-de-France ont publié leurs chiffres pour le second semestre. Daprès eux, le marché de limmobilier en Île-de-France a connu une «hausse des prix modérée», selon lexpression consacrée. Celle-ci serait portée par la vente des appartements anciens, alors que les volumes de transactions ont légèrement baissé.
A Paris, selon les indices Notaires-Insee, les prix des appartements anciens nont augmenté que de 1,6 % au 2ème semestre, contre +2,2 % sur la même période en 2006. Le marché du foncier, dont la rareté est lune des principales causes de la crise du logement, ne cesse de se contracter, avec un volume de vente en chute de 10,2 %.
Vers une baisse des prix de 18% dans limmobilier ?
Selon le cabinet danalyses stratégiques Precepta, les prix de limmobilier français vont reculer «de 18 % dici à 2010». Dans une étude publiée mercredi, la filiale du groupe Xerfi pronostique que «toutes les conditions paraissent réunies pour un ajustement fortement baissier du marché pour les trois années à venir».
Létude affirme par ailleurs que la crise des « subprimes » aux Etats-Unis va avoir un «impact psychologique» sur le marché français et des conséquences sur la distribution de crédit avec notamment une «hausse de la prime de risque».
Selon le cabinet danalyses stratégiques Precepta, les prix de limmobilier français vont reculer «de 18 % dici à 2010». Dans une étude publiée mercredi, la filiale du groupe Xerfi pronostique que «toutes les conditions paraissent réunies pour un ajustement fortement baissier du marché pour les trois années à venir».
Létude affirme par ailleurs que la crise des « subprimes » aux Etats-Unis va avoir un «impact psychologique» sur le marché français et des conséquences sur la distribution de crédit avec notamment une «hausse de la prime de risque».