Cet indice, qui sert de référence lors de la révision des loyers, a connu sa plus forte progression depuis 10 ans, enregistrant une hausse de 4,76% au troisième trimestre 2001 en "moyenne associée" (moyenne des quatre derniers trimestres).
"Cette progression résulte du fort niveau atteint par l'indice dès le quatrième trimestre 2000, en comparaison de ceux des quatre trimestres précédents", précise l'Institut national de la statistique et des études économiques.
L'indice a atteint 1.145 points au troisième trimestre 2001, soit une "légère progression" de 4,8% par rapport à la valeur de la même période de l'année dernière.
Au cours des années de crise dans l'immobilier entre 1990 et 1997, l'ICC évoluait nettement en dessous de l'inflation, au grand dam des propriétaires.
Depuis trois ans, il s'est ressaisi en dépassant progressivement le niveau de l'inflation.
Les propriétaires, longtemps frustrés de voir le revenu de leur location évoluer sensiblement au même niveau que les prix à la consommation, et même parfois en-deça de l'évolution des prix, devraient en profiter pour augmenter les loyers. D'autant que la loi de l'offre et de la demande principalement dans les grandes villes joue déjà largement en leur faveur.
A Paris et dans la région parisienne, où les loyers sont encadrés depuis 1989 afin d'éviter des dérapages, l'ICC est également utilisé pour fixer le montant des loyers lors du renouvellement du bail. En revanche, cet encadrement n'est pas appliqué en cas de changement de propriétaire.
La remontée de l'ICC s'explique par la hausse des facteurs de production dans le logement car l'indice prend en compte le coût des matières premières des salaires dans les entreprises de bâtiment.
Depuis deux à trois ans, avec la reprise du secteur du bâtiment, les entreprises qui avaient été confrontées à une crise sans précédent entre 1990 et 1997, ont fait face à un afflux de commandes et profité de cette bonne conjoncture pour restaurer leurs marges. Progressivement, cette hausse s'est repercutée sur l'ICC.
Les promoteurs ont d'ailleurs été parmi les premiers à se plaindre en dénonçant la hausse des coûts de construction qui augmentaient selon eux de près de 10% par an.
L'indice a atteint 1.145 points au troisième trimestre 2001, soit une "légère progression" de 4,8% par rapport à la valeur de la même période de l'année dernière.
Au cours des années de crise dans l'immobilier entre 1990 et 1997, l'ICC évoluait nettement en dessous de l'inflation, au grand dam des propriétaires.
Depuis trois ans, il s'est ressaisi en dépassant progressivement le niveau de l'inflation.
Les propriétaires, longtemps frustrés de voir le revenu de leur location évoluer sensiblement au même niveau que les prix à la consommation, et même parfois en-deça de l'évolution des prix, devraient en profiter pour augmenter les loyers. D'autant que la loi de l'offre et de la demande principalement dans les grandes villes joue déjà largement en leur faveur.
A Paris et dans la région parisienne, où les loyers sont encadrés depuis 1989 afin d'éviter des dérapages, l'ICC est également utilisé pour fixer le montant des loyers lors du renouvellement du bail. En revanche, cet encadrement n'est pas appliqué en cas de changement de propriétaire.
La remontée de l'ICC s'explique par la hausse des facteurs de production dans le logement car l'indice prend en compte le coût des matières premières des salaires dans les entreprises de bâtiment.
Depuis deux à trois ans, avec la reprise du secteur du bâtiment, les entreprises qui avaient été confrontées à une crise sans précédent entre 1990 et 1997, ont fait face à un afflux de commandes et profité de cette bonne conjoncture pour restaurer leurs marges. Progressivement, cette hausse s'est repercutée sur l'ICC.
Les promoteurs ont d'ailleurs été parmi les premiers à se plaindre en dénonçant la hausse des coûts de construction qui augmentaient selon eux de près de 10% par an.