Avec dix jours de retard, la décision du tribunal de commerce du Havre est tombée. Trouvay et Cauvin n'existera plus.
C'est la fin d'une histoire, et des rebondissements judiciaires. Le tribunal devait statuer au départ le mardi 22 octobre, puis le jeudi 24. Mais la réclamation d'un délai supplémentaire pour évaluer les risques amiante avait repoussé le couperet de cinq jours. Il est tombé aujourd'hui, et il était bien aiguisé : le fabricant de tuyauterie et de robinetterie, en redressement judiciaire, sera démantelé.
Cette décision, la pire, n'avait pas été envisagée sérieusement par les syndicat. La semaine dernière encore, ils craignaient la suppression de 300 à 400 postes. Les 900 risquent d'être supprimés. Au départ, le tribunal de commerce n'avait reçu que des offres de reprise partielle. A la sortie de l'audience du mardi 22 octobre, Jean-Claude Châtel, vise-président du syndicat autonome, avait indiqué que " certaines choses semblent encore très fragiles et restent à préciser ".
Les différents actifs du groupe industriel vont être cédés à différentes sociétés. L'activité de distribution de robinets sera reprise par le néerlandais Betal Nederland Holding, filiale du groupe Klinger, les activités de vente d'équipements de maintenance vont être vendus à Capital Industries et Associés, de même que les titres de la société Serco, que détenait Trouvay et Cauvin. Il a également été décidé de répartir les actifs de la filiale KTC Fluid Control entre Armstrong International et Betal Nederland Holding.
Le tribunal indique que les actifs non compris dans ce plan seront également cédés, en commençant par les participations dans les sociétés étrangères. Mais le montant total de toutes ces transactions, qui n'est pas encore connu, ne permettra pas d'épurer les dettes de l'entreprise, " de sorte que les actionnaires n'ont rien à espérer ", souligne le tribunal. Les employés non plus, le titre, suspendu le 21 octobre de la Bourse de Paris, sera radié de la cote, conformément aux dispositions réglementaires.
Cette décision, la pire, n'avait pas été envisagée sérieusement par les syndicat. La semaine dernière encore, ils craignaient la suppression de 300 à 400 postes. Les 900 risquent d'être supprimés. Au départ, le tribunal de commerce n'avait reçu que des offres de reprise partielle. A la sortie de l'audience du mardi 22 octobre, Jean-Claude Châtel, vise-président du syndicat autonome, avait indiqué que " certaines choses semblent encore très fragiles et restent à préciser ".
Les différents actifs du groupe industriel vont être cédés à différentes sociétés. L'activité de distribution de robinets sera reprise par le néerlandais Betal Nederland Holding, filiale du groupe Klinger, les activités de vente d'équipements de maintenance vont être vendus à Capital Industries et Associés, de même que les titres de la société Serco, que détenait Trouvay et Cauvin. Il a également été décidé de répartir les actifs de la filiale KTC Fluid Control entre Armstrong International et Betal Nederland Holding.
Le tribunal indique que les actifs non compris dans ce plan seront également cédés, en commençant par les participations dans les sociétés étrangères. Mais le montant total de toutes ces transactions, qui n'est pas encore connu, ne permettra pas d'épurer les dettes de l'entreprise, " de sorte que les actionnaires n'ont rien à espérer ", souligne le tribunal. Les employés non plus, le titre, suspendu le 21 octobre de la Bourse de Paris, sera radié de la cote, conformément aux dispositions réglementaires.