Le marché immobilier britannique, qui s'est envolé depuis quatre ans, montre ses premiers signes de ralentissement.
La hausse des prix des maisons en Grande-Bretagne s'est ralentie en mai pour la première fois depuis six mois, a indiqué une étude de la Fédération des experts immobiliers, la Royal Institution of Chartered Surveyors.
Selon cette étude mensuelle, 44% des membres de la Fédération ont rapporté une hausse des prix en mai, contre 46% en avril. Il s'agit de la première baisse depuis décembre et du plus fort déclin depuis avril 2003.
Plus inquiétant, seuls 17% des membres de la fédération tablent à présent sur une poursuite de la hausse des prix, soit le taux le plus faible depuis juillet 2003.
"Une montée des attentes sur (une hausse) des taux d'intérêt a refroidi l'intérêt des acheteurs et le relèvement de la semaine dernière a confirmé que la tendance à la hausse (des taux) devrait freiner toute nouvelle poussée" des prix de l'immobilier, a déclaré une porte-parole de la Fédération.
Lundi soir, lors d'un discours devant la fédération patronale de Glasgow (Ecosse), Mervyn King, le gouverneur de la BoE, a estimé que "les prix étaient actuellement supérieurs à un niveau qui parait tenable sur le long terme".
"Quiconque entrant ou achetant sur le marché immobilier devrait réfléchir avec attention à l'évolution future des taux d'intérêt ou des prix des maisons", a-t-il prévenu.
Jeudi dernier, la Banque d'Angleterre (BoE) avait relevé ses taux, de 25 points de base, pour la deuxième fois en deux mois, une première depuis 2000.
La Banque cherche depuis plusieurs mois à calmer le marché immobilier.
Les prix des maisons sont l'un des principaux indicateurs de l'économie britannique. La grande majorité des ménages achètent leur logement et beaucoup contractent ces prêts avec des taux flexibles, qui dépendent des taux fixés par la Banque d'Angleterre.
En raison de l'envolée irrésistible des prix immobiliers, certains économistes s'inquiètent régulièrement des risques d'un crash, semblable à celui qui avait secoué le pays au début des années 1990.
Selon cette étude mensuelle, 44% des membres de la Fédération ont rapporté une hausse des prix en mai, contre 46% en avril. Il s'agit de la première baisse depuis décembre et du plus fort déclin depuis avril 2003.
Plus inquiétant, seuls 17% des membres de la fédération tablent à présent sur une poursuite de la hausse des prix, soit le taux le plus faible depuis juillet 2003.
"Une montée des attentes sur (une hausse) des taux d'intérêt a refroidi l'intérêt des acheteurs et le relèvement de la semaine dernière a confirmé que la tendance à la hausse (des taux) devrait freiner toute nouvelle poussée" des prix de l'immobilier, a déclaré une porte-parole de la Fédération.
Lundi soir, lors d'un discours devant la fédération patronale de Glasgow (Ecosse), Mervyn King, le gouverneur de la BoE, a estimé que "les prix étaient actuellement supérieurs à un niveau qui parait tenable sur le long terme".
"Quiconque entrant ou achetant sur le marché immobilier devrait réfléchir avec attention à l'évolution future des taux d'intérêt ou des prix des maisons", a-t-il prévenu.
Jeudi dernier, la Banque d'Angleterre (BoE) avait relevé ses taux, de 25 points de base, pour la deuxième fois en deux mois, une première depuis 2000.
La Banque cherche depuis plusieurs mois à calmer le marché immobilier.
Les prix des maisons sont l'un des principaux indicateurs de l'économie britannique. La grande majorité des ménages achètent leur logement et beaucoup contractent ces prêts avec des taux flexibles, qui dépendent des taux fixés par la Banque d'Angleterre.
En raison de l'envolée irrésistible des prix immobiliers, certains économistes s'inquiètent régulièrement des risques d'un crash, semblable à celui qui avait secoué le pays au début des années 1990.