La juge d'instruction Eva Joly a mis fin lundi à ses investigations dans l'enquête sur des malversations présumées lors d'opérations immobilières ayant transité par la banque IBSA, ancienne filiale du Crédit Lyonnais.
Une trentaine de personnes sont mises en examen dans cette affaire parmilesquelles Jean-Maxime Lévêque, 78 ans, fondateur d'International Bankers Incorporated (IBI), dont IBSA était la filiale française.
M. Lévêque, qui a notamment été Pdg du Crédit Lyonnais de 1986 à 1988, avait été placé en détention provisoire pendant près de quatre mois dans le cadre de cette affaire entre juin et septembre 1997.
Yves de Chaisemartin, Pdg du Figaro et du groupe Socpresse, fait également partie des personnes poursuivies dans ce dossier ouvert en 1995. Il a été mis en examen début avril pour "complicité d'abus de biens sociaux".
L'enquête porte notamment sur les conditions de cession par la Socpresse du siège parisien de France Soir, rue Réaumur, dans le IIe arrondissement de Paris, en 1989.
La vente de cet immeuble, négociée à l'époque 550 millions de francs (83 millions d'euros) a, selon les enquêteurs, donné lieu au versement d'une commission de 91 millions de francs (13 millions d'euros) qui aurait transitée par IBSA.
L'ensemble des parties disposent désormais de 20 jours pour réclamer d'éventuelles investigations complémentaires avant que le dossier ne soit transmis au parquet de Paris pour qu'il prenne ses réquisitions.
La juge Eva Joly, qui a la charge de ce dossier, doit quitter dans les semaines qui viennent son poste de juge d'instruction à Paris. Elle va diriger en Norvège, son pays d'origine, "un commando international" de lutte contre la corruption et le blanchiment.
M. Lévêque, qui a notamment été Pdg du Crédit Lyonnais de 1986 à 1988, avait été placé en détention provisoire pendant près de quatre mois dans le cadre de cette affaire entre juin et septembre 1997.
Yves de Chaisemartin, Pdg du Figaro et du groupe Socpresse, fait également partie des personnes poursuivies dans ce dossier ouvert en 1995. Il a été mis en examen début avril pour "complicité d'abus de biens sociaux".
L'enquête porte notamment sur les conditions de cession par la Socpresse du siège parisien de France Soir, rue Réaumur, dans le IIe arrondissement de Paris, en 1989.
La vente de cet immeuble, négociée à l'époque 550 millions de francs (83 millions d'euros) a, selon les enquêteurs, donné lieu au versement d'une commission de 91 millions de francs (13 millions d'euros) qui aurait transitée par IBSA.
L'ensemble des parties disposent désormais de 20 jours pour réclamer d'éventuelles investigations complémentaires avant que le dossier ne soit transmis au parquet de Paris pour qu'il prenne ses réquisitions.
La juge Eva Joly, qui a la charge de ce dossier, doit quitter dans les semaines qui viennent son poste de juge d'instruction à Paris. Elle va diriger en Norvège, son pays d'origine, "un commando international" de lutte contre la corruption et le blanchiment.