Après sept ans de travaux, un tunnelier géant de 11,5 m de diamètre sortira de terre mardi 14 octobre à 18h00, jour de la fin du creusement du tunnel de l'autoroute A86 entre Rueil-Malmaison (Yvelines) et l'autoroute A13, après 7 ans de travaux.
Longue de 4,5 km, cette section souterraine est la première portion du tunnel de l'A86-Ouest, qui constitue l'un des plus grands chantiers d'Europe (avec le viaduc de Millau) et coûtera au total 1,7 milliard d'euros.
Elle sera ouverte aux automobilistes fin 2007 après la pose des équipements (plancher, signalisation, escaliers, niches, refuges, caméras de détection des véhicules arrêtés), sur deux niveaux superposés, un dans chaque sens.
La seconde portion du tunnel, qui raccordera l'A13 à l'autre extrémité de l'A86, au niveau de Pont Colbert (Versailles), sera achevée en 2009.
Les automobilistes pourront alors relier Rueil-Malmaison à Versailles en moins de 10 mn, au lieu de 45 mn aujourd'hui.
Ce tunnel de 10 km au total, profond de 20 à 90 mètres, et réservé uniquement aux véhicules légers de moins de deux mètres de haut, est le maillon manquant qui bouclera complètement l'autoroute A 86 ceinturant Paris sur 80 km.
Mais il sera payant puisque l'Etat a préféré confier à une société privée la réalisation et la concession de cette voie très coûteuse.
La sortie de ce tunnelier "conçu sur mesure pour ce chantier et plus grand que celui du Tunnel sous la Manche, qui faisait 8,5 m de diamètre", selon Cofiroute, sera spectaculaire car rares sont les tunneliers d'un tel gabarit utilisés en Europe. La sortie aura lieu au niveau de l'échangeur de l'A13.
Pour réaliser cette voie projetée depuis 1972, l'Etat avait confié en 1994 la concession à Cofiroute, qui proposait un tunnel creusé en sous-sol par une machine analogue à celles du Tunnel sous la Manche.
Un précédent projet souterrain en "tranchée enterrée" qui obligeait à déboiser 80% du parcours (qui passe en pleine forêt) avait provoqué une levée de boucliers, tout comme le tracé en surface imaginé au début des années 70.
Le maître d'oeuvre du chantier, Socatop, rassemble les plus grandes sociétés françaises de routes, actionnaires de Cofiroute.
"Mardi, au top de lancement, le tunnelier brisera la paroi de béton pré-fissurée de 15 mètres qui le sépare de la surface, en présence des 350 ouvriers du chantier", a expliqué Cofiroute. "Quelques minutes après, un des membres de l'équipe de creusement sera le +premier homme+ à traverser le tunnel", souligne la société concessionnaire.
"Pièce maîtresse du chantier, le tunnelier aura creusé une galerie circulaire de plus de 10 mètres de diamètre à une profondeur de 20 à 90 mètres selon les endroits", ajoute le groupe, qui rappelle que le tunnel était la solution la plus respectueuse de l'environnement et du cadre de vie.
En 1988, Cofiroute avait proposé un premier projet de tunnel sur deux niveaux. En 1995, l'Etat avait déclaré le projet d'utilité publique et l'avait complété par un second tunnel pour les véhicules lourds, mais ce dernier est programmé pour plus tard. En novembre 1996, le premier coup de pelle était donné sur le chantier de Rueil-Malmaison.
Deux ans plus tard, le chantier avait été bloqué, quand le Conseil d'Etat avait annulé la concession de Cofiroute jugée non-conforme aux nouvelles règlementations européennes. L'Etat avait lancé un nouvel appel d'offres européen, de nouveau remporté par Cofiroute en janvier 1999. Les travaux reprenaient alors début 2000.
Elle sera ouverte aux automobilistes fin 2007 après la pose des équipements (plancher, signalisation, escaliers, niches, refuges, caméras de détection des véhicules arrêtés), sur deux niveaux superposés, un dans chaque sens.
La seconde portion du tunnel, qui raccordera l'A13 à l'autre extrémité de l'A86, au niveau de Pont Colbert (Versailles), sera achevée en 2009.
Les automobilistes pourront alors relier Rueil-Malmaison à Versailles en moins de 10 mn, au lieu de 45 mn aujourd'hui.
Ce tunnel de 10 km au total, profond de 20 à 90 mètres, et réservé uniquement aux véhicules légers de moins de deux mètres de haut, est le maillon manquant qui bouclera complètement l'autoroute A 86 ceinturant Paris sur 80 km.
Mais il sera payant puisque l'Etat a préféré confier à une société privée la réalisation et la concession de cette voie très coûteuse.
La sortie de ce tunnelier "conçu sur mesure pour ce chantier et plus grand que celui du Tunnel sous la Manche, qui faisait 8,5 m de diamètre", selon Cofiroute, sera spectaculaire car rares sont les tunneliers d'un tel gabarit utilisés en Europe. La sortie aura lieu au niveau de l'échangeur de l'A13.
Pour réaliser cette voie projetée depuis 1972, l'Etat avait confié en 1994 la concession à Cofiroute, qui proposait un tunnel creusé en sous-sol par une machine analogue à celles du Tunnel sous la Manche.
Un précédent projet souterrain en "tranchée enterrée" qui obligeait à déboiser 80% du parcours (qui passe en pleine forêt) avait provoqué une levée de boucliers, tout comme le tracé en surface imaginé au début des années 70.
Le maître d'oeuvre du chantier, Socatop, rassemble les plus grandes sociétés françaises de routes, actionnaires de Cofiroute.
"Mardi, au top de lancement, le tunnelier brisera la paroi de béton pré-fissurée de 15 mètres qui le sépare de la surface, en présence des 350 ouvriers du chantier", a expliqué Cofiroute. "Quelques minutes après, un des membres de l'équipe de creusement sera le +premier homme+ à traverser le tunnel", souligne la société concessionnaire.
"Pièce maîtresse du chantier, le tunnelier aura creusé une galerie circulaire de plus de 10 mètres de diamètre à une profondeur de 20 à 90 mètres selon les endroits", ajoute le groupe, qui rappelle que le tunnel était la solution la plus respectueuse de l'environnement et du cadre de vie.
En 1988, Cofiroute avait proposé un premier projet de tunnel sur deux niveaux. En 1995, l'Etat avait déclaré le projet d'utilité publique et l'avait complété par un second tunnel pour les véhicules lourds, mais ce dernier est programmé pour plus tard. En novembre 1996, le premier coup de pelle était donné sur le chantier de Rueil-Malmaison.
Deux ans plus tard, le chantier avait été bloqué, quand le Conseil d'Etat avait annulé la concession de Cofiroute jugée non-conforme aux nouvelles règlementations européennes. L'Etat avait lancé un nouvel appel d'offres européen, de nouveau remporté par Cofiroute en janvier 1999. Les travaux reprenaient alors début 2000.