L'Elysée est-elle intervenue par le biais de Claude Guéant dans l'affaire des impayés de l'appartement de Stéphane Tapie ? C'est ce qu'affirmait mercredi le Canard Enchaîné. Le fils de Bernard Tapie et son épouse étaient visés par un arrêté d'expulsion de leur logement à Neuilly-sur-Seine, appartenant à la Caisse des dépôts et consignations.

Le couple et leurs enfants étaient visés par un arrêté d’expulsion de ce logement de 220 m2 aux mensualités de 4.123 euros pour impayés. Mais selon l’avocat de la famille, l’arrêté n’a finalement pas été exécuté en raison d’un accord avec le bailleur, la Caisse des dépôts et consignations.

Après leur mariage en avril 2007, Stéphane Tapie a recommencé à régler les loyers et les 66.000 euros d’arriérés de loyer que sa nouvelle épouse avait arrêté de payer en 2005, lorsque son ex-mari avait arrêté de lui verser une pension alimentaire de 6.000 euros. Bernard Tapie s'était porté caution à hauteur de 100.000 euros.

Après un jugement du tribunal d'instance de Neuilly, confirmé par la cour d'appel de Versailles, un arrêté d'expulsion a néanmoins été signé par le préfet des Hauts-de-Seine. Mais cet arrêté n’a pas été exécuté, «car il y a eu un accord entre le bailleur», indique la préfecture. La Caisse des dépôts et consignations réfute toute intervention de l’Elysée dans ce règlement.

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