Pour la première fois, le photovoltaïque est devenu en Europe la filière électrique renouvelable la plus importante en puissance installée, d'après les derniers chiffres du baromètre Eurobserv'ER qui compte une augmentation de 120% sur un an.
Avec plus de 16.000 MWc mis en place dans le monde en 2010, la puissance photovoltaïque installée à travers la planète s'établit désormais à 38.000 TWh, d'après l'édition d'avril du baromètre édité par Eurobserv'ER.
Mais surtout, le baromètre note que, pour la première fois de son histoire, la filière photovoltaïque est devenue en Europe la première filière électrique renouvelable en puissance nouvellement installée. En effet, la puissance du parc photovoltaïque de l'Union européenne à la fin de 2010 était de 29,3 GWc. La puissance additionnelle installée dans l'UE durant l'année 2010 correspond à 13,0 GWc, soit une augmentation de 120% par rapport à 2009. Désormais, la production d'électricité issue de cette source d'énergie renouvelable au sein de l'UE est de 22,5 TWh.
Mais surtout, le baromètre note que, pour la première fois de son histoire, la filière photovoltaïque est devenue en Europe la première filière électrique renouvelable en puissance nouvellement installée. En effet, la puissance du parc photovoltaïque de l'Union européenne à la fin de 2010 était de 29,3 GWc. La puissance additionnelle installée dans l'UE durant l'année 2010 correspond à 13,0 GWc, soit une augmentation de 120% par rapport à 2009. Désormais, la production d'électricité issue de cette source d'énergie renouvelable au sein de l'UE est de 22,5 TWh.
Une croissance dépassant les espérances en Europe
Cette croissance est beaucoup plus importante que prévu. Plusieurs facteurs sont avancés pour expliquer cette évolution : d'une part, de nouvelles baisses des coûts d'installation. Pour les systèmes en toiture de moins de 100 kWc, l'Association allemande de l'énergie solaire (BSW) indique que le prix moyen constaté sur le marché de référence allemand est passé de 4.000 euros/kWc début 2009 à 3.000 euros début 2010, puis à 2.546 euros début 2011.
L'effet négatif de cette rapide chute des tarifs est qu'elle «n'a pas été anticipée par la plupart des systèmes nationaux d'incitation à la production», estime l'étude. «L'inadéquation entre les coûts d'installation et les niveaux d'incitation a créé un emballement de certains marchés, les livrant à la spéculation et alourdissant inutilement le coût pour le consommateur». Et d'ajouter que «ce manque d'adaptation devrait s'avérer particulièrement néfaste pour la croissance future du marché européen car il a conduit de nombreux pays à mettre en place des mesures de contrôle drastiques du développement de leur marché, à l'image de ce qui a été fait en Espagne il y a deux ans».
La Chine se tourne vers le solaire
En outre, l'étude voit émerger de nouveaux pays intéressés par cette source d'énergie. «Si l'Europe est demeurée la principale zone d'installation des centrales photovoltaïques avec plus de 80 % de la puissance installée dans le monde, la montée en puissance des autres grands marches mondiaux s'est confirmée en 2010», remarque le baromètre. Le Japon a installé près d'un GW en 2010, les États-Unis ont ajouté près de 800 MWc en 2010 «et la Chine, qui était jusqu'à présent dans l'ombre des marchés occidentaux, commence à dévoiler ses intentions avec au moins 400 MWc installés en 2010», contre environ 160 MWc en 2009. Si les coûts d'installation dans ce pays sont inférieurs à d'autres marchés européens, la tendance à la baisse est générale.