Selon l'administrateur dur groupe Holzmann, la filiale américaine du groupe de BTP allemand, qui a déposé son bilan la semaine dernière, fait d'ores et déjà l'objet de plusieurs offres de reprise.
Interrogé sur l'éventuelle cession de certaines activités de Philipp Holzmann, M. Hermann a déclaré : "Il y a plusieurs offres écrites, surtout pour la filiale américaine" du groupe, J. A. Jones, considérée comme l'une de ses branches les plus rentables, et qui représente presque la moitié des activités de construction du groupe.
M. Hermann a refusé de donner davantage de détails sur les offres. Mais plusieurs concurrents du groupe allemand du bâtiment ont déjà fait savoir qu'ils étudiaient le rachat de certaines des activités d'Holzmann.
L'un d'entre eux, Bilfinger + Berger, a en outre rappelé la semaine dernière son intention se renforcer aux Etats-Unis.
D'autre part, le groupe de construction de routes Strabag s'est déjà dit intéressé par Deutsche Asphalt, filiale de Philipp Holzmann spécialisée dans le bitume.
L'administrateur a cependant souligné qu'il n'y aurait pas de vente à la va-vite: "ils veulent acheter les bons morceaux et nous laisser avec le bouillon", a-t-il regretté.
M. Hermann a répété qu'il espérait toujours éviter un démantèlement du groupe de bâtiment. "Nous voulons conserver ce qui peut être conservé", afin notamment que les chantiers puissent continuer leurs travaux, a-t-il dit.
Le feu vert des banques créancières mardi soir à l'octroi d'un premier crédit "d'un montant élevé à deux chiffres en millions d'euros" constitue une bonne base pour cela, a noté M. Hermann. Selon l'AFP, le crédit s'élèverait à 60 millions d'euros.
M. Hermann a refusé de donner davantage de détails sur les offres. Mais plusieurs concurrents du groupe allemand du bâtiment ont déjà fait savoir qu'ils étudiaient le rachat de certaines des activités d'Holzmann.
L'un d'entre eux, Bilfinger + Berger, a en outre rappelé la semaine dernière son intention se renforcer aux Etats-Unis.
D'autre part, le groupe de construction de routes Strabag s'est déjà dit intéressé par Deutsche Asphalt, filiale de Philipp Holzmann spécialisée dans le bitume.
L'administrateur a cependant souligné qu'il n'y aurait pas de vente à la va-vite: "ils veulent acheter les bons morceaux et nous laisser avec le bouillon", a-t-il regretté.
M. Hermann a répété qu'il espérait toujours éviter un démantèlement du groupe de bâtiment. "Nous voulons conserver ce qui peut être conservé", afin notamment que les chantiers puissent continuer leurs travaux, a-t-il dit.
Le feu vert des banques créancières mardi soir à l'octroi d'un premier crédit "d'un montant élevé à deux chiffres en millions d'euros" constitue une bonne base pour cela, a noté M. Hermann. Selon l'AFP, le crédit s'élèverait à 60 millions d'euros.