Après avoir qualifié de " racket sur l'artisanat " l'accord signé il y a une semaine par l'Union professionnelle artisanale (UPA) et les centrales syndicales sur le développement du dialogue social dans les entreprises artisanales, la FFB a lancé une pétition nationale pour " exprimer le refus des artisans de France de voir l'accord de l'UPA étendu à des entreprises non adhérentes à cette organisation ".
L'accord signé entre l'UPA, la "maison mère" de la Capeb, et les principales centrales syndicales prévoit notamment d'instituer pour les entreprises artisanales un versement obligatoire "de 0,15% du montant de la masse salariale (...) destiné à assurer le financement du dialogue social".
Par la voix de Didier Duran, président de l'Union des Fédérations du Bâtiment d'Ile-de-France, la FFB a stigmatisé cet accord signé "sans concertation avec les autres organisations professionnelles artisanales représentatives". " Cette manipulation va à l'encontre du syndicalisme indépendant dont le fondement est l'adhésion libre et volontaire " a-t-il déclaré.
Ce prélèvement de 0,15% sur les salaires pour tous les artisans employeurs représente une collecte de 45,73 millions d'euros (300 millions de francs), rappelle la FFB qui s'oppose à "toute charge nouvelle" incite les artisans à "refuser d'être les otages de ce chantage social".
Forte de ses 37.000 adhérents artisans, la FFB a décidé de lancer une pétition nationale pour exprimer le refus des artisans de France de voir l'accord de l'UPA étendu à des entreprises non adhérentes à cette organisation.
De son côté, la Capeb a vivement critiqué ces attaques de la FFB qui "dépassent toutes les limites de la décence, frisent la calomnie, et dans tous les cas pratiquent la désinformation grossière" indique par exemple un communiqué émanant d'une fédération départementale.
La Capeb rappelle que l'accord dont il est question aujourd'hui trouve sa source dans un premier accord spécifique à l'artisanat du bâtiment qui avait été signé en 1995. Cet accord prévoyait une contribution à 0,05% de la masse salariale, soit en moyenne 50 francs par salarié et par an (contre 150 francs/an pour le nouvel accord).
L'organisation professionnelle des artisans du bâtiment explique que la taille d'une entreprise artisanale ne permet pas que celle-ci soit le lieu de négociation entre employeurs et salariés. "Ce sont donc les représentants des artisans qui négocient au sein de leurs organisations professionnelles pour l'ensemble de leur branche" précise-t-elle.
Pour la Capeb, l'objectif de cet accord est de "conforter la place de l'artisanat dans le vie économique et sociale". "La liberté d'expression de la petite entreprise se gagne par des victoires régulières et par une présence constante, même s'il lui faut entamer le monopole de la représentation patronale qu'entendent bien protéger par tous les moyens les grandes entreprises" indique le communiqué de la Capeb.
Par la voix de Didier Duran, président de l'Union des Fédérations du Bâtiment d'Ile-de-France, la FFB a stigmatisé cet accord signé "sans concertation avec les autres organisations professionnelles artisanales représentatives". " Cette manipulation va à l'encontre du syndicalisme indépendant dont le fondement est l'adhésion libre et volontaire " a-t-il déclaré.
Ce prélèvement de 0,15% sur les salaires pour tous les artisans employeurs représente une collecte de 45,73 millions d'euros (300 millions de francs), rappelle la FFB qui s'oppose à "toute charge nouvelle" incite les artisans à "refuser d'être les otages de ce chantage social".
Forte de ses 37.000 adhérents artisans, la FFB a décidé de lancer une pétition nationale pour exprimer le refus des artisans de France de voir l'accord de l'UPA étendu à des entreprises non adhérentes à cette organisation.
De son côté, la Capeb a vivement critiqué ces attaques de la FFB qui "dépassent toutes les limites de la décence, frisent la calomnie, et dans tous les cas pratiquent la désinformation grossière" indique par exemple un communiqué émanant d'une fédération départementale.
La Capeb rappelle que l'accord dont il est question aujourd'hui trouve sa source dans un premier accord spécifique à l'artisanat du bâtiment qui avait été signé en 1995. Cet accord prévoyait une contribution à 0,05% de la masse salariale, soit en moyenne 50 francs par salarié et par an (contre 150 francs/an pour le nouvel accord).
L'organisation professionnelle des artisans du bâtiment explique que la taille d'une entreprise artisanale ne permet pas que celle-ci soit le lieu de négociation entre employeurs et salariés. "Ce sont donc les représentants des artisans qui négocient au sein de leurs organisations professionnelles pour l'ensemble de leur branche" précise-t-elle.
Pour la Capeb, l'objectif de cet accord est de "conforter la place de l'artisanat dans le vie économique et sociale". "La liberté d'expression de la petite entreprise se gagne par des victoires régulières et par une présence constante, même s'il lui faut entamer le monopole de la représentation patronale qu'entendent bien protéger par tous les moyens les grandes entreprises" indique le communiqué de la Capeb.