Si la Fédération Française du Bâtiment prend acte des mesures durgence pour lemploi annoncées par le Premier ministre dans son discours de politique générale, elle estime que leur orientation manque néanmoins «daudace et dampleur». Explications.
Les propositions du gouvernements pour encourager lemploi «procèdent dun constat lucide des blocages qui freinent la création demplois dans notre pays, déclare la FBB dans un communiqué. Leur orientation est don positive mais aurait mérité davantage daudace et dampleur». Selon la FFB, limpact de ces mesures «dépendra en définitive de modalités précises de leur mise en uvre».
Deux mesures, car jamais expérimentées, retiennent lattention de la FFB : le gommage des effets de seuil (prise en charge par lEtat des cotisations supplémentaires pour lembauche du 10ème au 20ème salarié ; non prise en compte des embauches de jeunes de moins de 25 ans dans le décompte des seuils deffectifs) ; et la mise en place, à compter du 1er septembre 2005, dun nouveau type de contrat de travail à durée indéterminée, le contrat « nouvelle embauche ». La fédération estime que «ces mesures sont limitées aux petites entreprises. Cette nouvelle discrimination se comprend mal, à moins de la considérer comme une expérimentation avant sa généralisation».
20.000 emplois créés en 2004
La FFB compte continuer sa stratégie de revalorisation des métiers du bâtiment. Et affirme quavec 20.000 postes crées en 2004, le bâtiment est toujours créateurs demploi.
Dautre part, rappelant que la baisse de la TVA à 5,5 % ayant permis la création de 60.000 emplois pérennes en France, la FFB compte également continuer son action pour le maintien de cette mesure, affirmant que la disparition de cette mesure provoquerait en quelques mois la destruction de 70 à 85.000 emplois dans le Bâtiment en France et de 200 à 250.000 emplois pour lensemble des Etats membres de lUnion qui lappliquent. «Alors que la France et lEurope cherchent à relancer lemploi, il serait inadmissible de ne pas obtenir son maintien définitif», conclut-elle.
Deux mesures, car jamais expérimentées, retiennent lattention de la FFB : le gommage des effets de seuil (prise en charge par lEtat des cotisations supplémentaires pour lembauche du 10ème au 20ème salarié ; non prise en compte des embauches de jeunes de moins de 25 ans dans le décompte des seuils deffectifs) ; et la mise en place, à compter du 1er septembre 2005, dun nouveau type de contrat de travail à durée indéterminée, le contrat « nouvelle embauche ». La fédération estime que «ces mesures sont limitées aux petites entreprises. Cette nouvelle discrimination se comprend mal, à moins de la considérer comme une expérimentation avant sa généralisation».
20.000 emplois créés en 2004
La FFB compte continuer sa stratégie de revalorisation des métiers du bâtiment. Et affirme quavec 20.000 postes crées en 2004, le bâtiment est toujours créateurs demploi.
Dautre part, rappelant que la baisse de la TVA à 5,5 % ayant permis la création de 60.000 emplois pérennes en France, la FFB compte également continuer son action pour le maintien de cette mesure, affirmant que la disparition de cette mesure provoquerait en quelques mois la destruction de 70 à 85.000 emplois dans le Bâtiment en France et de 200 à 250.000 emplois pour lensemble des Etats membres de lUnion qui lappliquent. «Alors que la France et lEurope cherchent à relancer lemploi, il serait inadmissible de ne pas obtenir son maintien définitif», conclut-elle.