À la suite de la réorganisation de la Fédération Française du Bâtiment Charpente, Menuiserie, Parquets (FFB CMP), André Lefevre, premier Président du secteur d’activité « Charpente Structure », nous détaille la stratégie de son organisation professionnelle, notamment sur le marché de la maison bois.
En quoi consiste cette réorganisation de la FFB CMP ?
Parmi les 5.000 entreprises adhérant à la FFB CMP, il y a environ 1.500 charpentiers et le projet avait été émis par Gérard Agnesina, le précédent Président de l’Union, de donner une place plus institutionnalisée aux charpentiers au sein de l’Union. C’est avec l’arrivée de Jean Perrault comme nouveau Président que cette réorganisation a pu devenir effective, avec la création de deux secteurs d’activité au sein de la FFB CMP : un secteur d’activité de Menuiserie Parquets et un secteur d’activité Charpente Structure
Jean Perrault préside aussi le secteur d’activité qui correspond à son métier : la menuiserie ; j’ai été élu à l’unanimité (moins une voix) Président du secteur d’activité Charpente Structure.
Quel en est le sens ?
L’Union a pris depuis un peu plus d’un an un certain nombre d’engagements pour le développement du bois dans la construction, donc dans les activités charpente structure et notamment dans la maison individuelle, et il est très important que l’organisation de la FFB CMP soit suffisamment forte et représentative dans ce contexte. J’ai toujours pensé qu’une organisation doit pouvoir s’adapter aux besoins, aux évolutions des professions et de leur environnement. De plus, une modification de l’organisation engendre par elle-même dynamisme et créativité. Le rapprochement de la FFB CMP avec Afcobois entre également dans cette stratégie.
Pourriez-vous vous présenter à vos lecteurs ?
Je dirige les Ets Cruard qui sont implantés à Simplé dans la Mayenne. Nous employons environ 50 salariés sur une activité de Charpente et Construction bois. Cette activité se décompose en charpente traditionnelle et lamellé collé, charpente des monuments historiques et construction bois.
J’exerce également quelques responsabilité dans la filière bois. J’ai par exemple été pendant de nombreuses années Vice-Président d’Atlanbois, l’Interprofession régionale des Pays de Loire. J’ai également été nommé Président du salon « Maisons Bois » d’Angers, le premier salon de la maison bois en France et qui monte en puissance à chacune de ses éditions. En effet, lors de sa création en 1999, 48 exposants créaient l’offre ; alors que l’an dernier 155 exposants répartis sur une surface de 5.500 mètres carré ont accueilli 40.026 visiteurs. Récemment, je viens d’être proposé -en tant que Président du secteur charpente Structure de la FFB- pour assurer la vice-présidence du CNDB (Comité National pour le Développement du Bois), ce que j’ai accepté.
Quelles sont vos motivations et quels sont vos objectifs pendant ce mandat de 3 ans ?
En tant que charpentier et fabricant-poseur de constructions bois, je pense avoir une certaine connaissance et une bonne expérience de ce secteur d’activité. Je suis convaincu que l’union fait la force, c’est pourquoi j’ai accepté plusieurs engagements comme je vous le disais : pour le secteur d’activités Charpente Structure de la FFB CMP et auprès d’Atlanbois, du Salon « Maisons Bois » et maintenant du CNDB.
Aujourd’hui, ainsi que je l’indiquais plus haut, la construction bois et les emplois du bois dans la construction se développent ; nous avons besoin de toutes les énergies et de toutes les synergies pour faire face à cet engouement pour le bois, à cette reconnaissance des qualités de notre matériau, à cet avenir que lui promet ce début de 21ème siècle.
Encore une fois, je suis un fervent partisan de l’union et je rejoins Jean Perrault, dans sa volonté, la mission prioritaire qu’il s’est donnée, de réunir les différents partenaires de la construction bois. C’est une condition fondamentale pour obtenir des résultats et assurer l’épanouissement et la pérennité de nos professions.
Croyez-vous au développement du marché de la Maison Bois ?
Résolument, oui. Une véritable opportunité se fait jour : les constructeurs de maisons individuelles souhaitent désormais présenter des modèles bois dans leur catalogue. Ceci est un fait nouveau et très porteur. Il s’agit d’un marché différent de celui de niche dans lequel la maison bois se cantonnait jusqu’à présent. C’est un marché exigeant sur les prix, qui demande performance et compétitivité et, par conséquent, une fabrication en atelier et une mise en oeuvre très organisée. Je voudrais ajouter à ce sujet que la FFB CMP a parfaitement anticipé dans ce domaine avec les études en cours sur l’optimisation des chantiers de mise en oeuvre de maisons bois
Si tous ensemble, nous savons relever ce défi, la maison bois pourrait doubler son marché en passant de 6.000 maisons/an à 12.000 dont 4.000 maisons CCMistes.
Pour être atteint, cet objectif nécessite la mise en place d’un solide plan national réunissant toutes les forces vives agissant dans le domaine la construction bois : fabricants, fournisseurs, organismes, pouvoirs publics, etc.
Dominique Juillot, Président du comité Forêt/Bois, auteur du rapport sur la filière bois française, a entendu nos propositions, notamment celle relative aux aides financières pour les industriels en matière de préfabrication de maisons bois reprise dans le rapport.
Cette action de rassemblement pour le développement de la maison bois est menée par Jean Perrault, l’accueil très positif des premiers contacts permet d’envisager des chances de réussite réelles. Il faut aller vite car si tous les observateurs s’accordent à reconnaître l’opportunité du développement de la maison bois, ils prévoient aussi un retournement du marché de la maison individuelle avant 2010.
En parallèle, beaucoup d’autres défis sont à relever.
Quels sont ces autres défis ?
Pour les 3 années de mon mandat, je retiendrai deux grands défis.
Le premier consiste à améliorer la lisibilité de l’offre de nos entreprises de constructions bois.
L’objectif est double : informer plus largement les maîtres d’ouvrage des activités précises des entreprises et favoriser les synergies interentreprises par une meilleure connaissance réciproque de leurs spécialités et de leurs réalisations et leur permettre ainsi de répondre de façon plus pertinente aux appels d’offres.
Une action est en cours, elle porte sur la constitution d’un « Réseau Acteurs Bois Construction », dont la première phase sera opérationnelle en fin d’année.
Parmi les 5.000 entreprises adhérant à la FFB CMP, il y a environ 1.500 charpentiers et le projet avait été émis par Gérard Agnesina, le précédent Président de l’Union, de donner une place plus institutionnalisée aux charpentiers au sein de l’Union. C’est avec l’arrivée de Jean Perrault comme nouveau Président que cette réorganisation a pu devenir effective, avec la création de deux secteurs d’activité au sein de la FFB CMP : un secteur d’activité de Menuiserie Parquets et un secteur d’activité Charpente Structure
Jean Perrault préside aussi le secteur d’activité qui correspond à son métier : la menuiserie ; j’ai été élu à l’unanimité (moins une voix) Président du secteur d’activité Charpente Structure.
Quel en est le sens ?
L’Union a pris depuis un peu plus d’un an un certain nombre d’engagements pour le développement du bois dans la construction, donc dans les activités charpente structure et notamment dans la maison individuelle, et il est très important que l’organisation de la FFB CMP soit suffisamment forte et représentative dans ce contexte. J’ai toujours pensé qu’une organisation doit pouvoir s’adapter aux besoins, aux évolutions des professions et de leur environnement. De plus, une modification de l’organisation engendre par elle-même dynamisme et créativité. Le rapprochement de la FFB CMP avec Afcobois entre également dans cette stratégie.
Pourriez-vous vous présenter à vos lecteurs ?
Je dirige les Ets Cruard qui sont implantés à Simplé dans la Mayenne. Nous employons environ 50 salariés sur une activité de Charpente et Construction bois. Cette activité se décompose en charpente traditionnelle et lamellé collé, charpente des monuments historiques et construction bois.
J’exerce également quelques responsabilité dans la filière bois. J’ai par exemple été pendant de nombreuses années Vice-Président d’Atlanbois, l’Interprofession régionale des Pays de Loire. J’ai également été nommé Président du salon « Maisons Bois » d’Angers, le premier salon de la maison bois en France et qui monte en puissance à chacune de ses éditions. En effet, lors de sa création en 1999, 48 exposants créaient l’offre ; alors que l’an dernier 155 exposants répartis sur une surface de 5.500 mètres carré ont accueilli 40.026 visiteurs. Récemment, je viens d’être proposé -en tant que Président du secteur charpente Structure de la FFB- pour assurer la vice-présidence du CNDB (Comité National pour le Développement du Bois), ce que j’ai accepté.
Quelles sont vos motivations et quels sont vos objectifs pendant ce mandat de 3 ans ?
En tant que charpentier et fabricant-poseur de constructions bois, je pense avoir une certaine connaissance et une bonne expérience de ce secteur d’activité. Je suis convaincu que l’union fait la force, c’est pourquoi j’ai accepté plusieurs engagements comme je vous le disais : pour le secteur d’activités Charpente Structure de la FFB CMP et auprès d’Atlanbois, du Salon « Maisons Bois » et maintenant du CNDB.
Aujourd’hui, ainsi que je l’indiquais plus haut, la construction bois et les emplois du bois dans la construction se développent ; nous avons besoin de toutes les énergies et de toutes les synergies pour faire face à cet engouement pour le bois, à cette reconnaissance des qualités de notre matériau, à cet avenir que lui promet ce début de 21ème siècle.
Encore une fois, je suis un fervent partisan de l’union et je rejoins Jean Perrault, dans sa volonté, la mission prioritaire qu’il s’est donnée, de réunir les différents partenaires de la construction bois. C’est une condition fondamentale pour obtenir des résultats et assurer l’épanouissement et la pérennité de nos professions.
Croyez-vous au développement du marché de la Maison Bois ?
Résolument, oui. Une véritable opportunité se fait jour : les constructeurs de maisons individuelles souhaitent désormais présenter des modèles bois dans leur catalogue. Ceci est un fait nouveau et très porteur. Il s’agit d’un marché différent de celui de niche dans lequel la maison bois se cantonnait jusqu’à présent. C’est un marché exigeant sur les prix, qui demande performance et compétitivité et, par conséquent, une fabrication en atelier et une mise en oeuvre très organisée. Je voudrais ajouter à ce sujet que la FFB CMP a parfaitement anticipé dans ce domaine avec les études en cours sur l’optimisation des chantiers de mise en oeuvre de maisons bois
Si tous ensemble, nous savons relever ce défi, la maison bois pourrait doubler son marché en passant de 6.000 maisons/an à 12.000 dont 4.000 maisons CCMistes.
Pour être atteint, cet objectif nécessite la mise en place d’un solide plan national réunissant toutes les forces vives agissant dans le domaine la construction bois : fabricants, fournisseurs, organismes, pouvoirs publics, etc.
Dominique Juillot, Président du comité Forêt/Bois, auteur du rapport sur la filière bois française, a entendu nos propositions, notamment celle relative aux aides financières pour les industriels en matière de préfabrication de maisons bois reprise dans le rapport.
Cette action de rassemblement pour le développement de la maison bois est menée par Jean Perrault, l’accueil très positif des premiers contacts permet d’envisager des chances de réussite réelles. Il faut aller vite car si tous les observateurs s’accordent à reconnaître l’opportunité du développement de la maison bois, ils prévoient aussi un retournement du marché de la maison individuelle avant 2010.
En parallèle, beaucoup d’autres défis sont à relever.
Quels sont ces autres défis ?
Pour les 3 années de mon mandat, je retiendrai deux grands défis.
Le premier consiste à améliorer la lisibilité de l’offre de nos entreprises de constructions bois.
L’objectif est double : informer plus largement les maîtres d’ouvrage des activités précises des entreprises et favoriser les synergies interentreprises par une meilleure connaissance réciproque de leurs spécialités et de leurs réalisations et leur permettre ainsi de répondre de façon plus pertinente aux appels d’offres.
Une action est en cours, elle porte sur la constitution d’un « Réseau Acteurs Bois Construction », dont la première phase sera opérationnelle en fin d’année.
