La Fédération Française du Bâtiment (FFB) vient de publier ses indicateurs sociaux. Ils révèlent que le secteur se porte bien avec de nombreuses embauches en 2006 et une tendance à la pérennisation des emplois. Toutefois, le nombre daccidents du travail reste important et le bâtiment peine toujours à trouver une main duvre qualifiée. Synthèse de létude.
Selon les indicateurs sociaux du bâtiment publiés au mois de février 2007 par la FFB, le nombre de salariés dans le BTP sélève à près de 1.334.300 au mois de décembre 2005, soit plus de 45.400 postes supplémentaires sur lensemble de lannée hors intérim. Au total, le secteur représente 8,4% des salariés de lensemble des secteurs économiques. Côté perspective, en 2007, la croissance de lactivité du bâtiment devrait augmenter de 2,9% en volume, ce qui devrait entrainer la création de 15.000 à 20.000 emplois supplémentaires en moyenne annuelle, intérim compris.
Concernant la pérennité des emplois, on observe que le taux de recours aux CDI est équivalent à celui des CDD. Il ressort également que de nombreux CDD ont été transformés en embauches fermes. Comme les années précédentes, le secteur peine à trouver de la main duvre notamment des ouvriers qualifiés. Et pourtant plus des deux tiers des offres demplois du BTP sont à destination de cette catégorie et plus particulièrement des maçons, des électriciens et des peintres en bâtiment. Quant au nombre doffres demploi de cadres de chantier en 2006, il enregistre «une hausse en phase avec la conjoncture économique favorable».
Les salaires ont connu une hausse. Ainsi, lindice du salaire horaire de base des ouvriers a poursuivi sa progression en 2005 et au cours du premier semestre 2006 à un rythme plus rapide dans le BTP que dans celui de lensemble des secteurs économiques, soit +3,5% pour le BTP en un an contre 3,1% pour les autres secteurs dactivités.
Les salariés du BTP ont en moyenne 37,6 ans
Parmi les différentes informations avancées par les indicateurs sociaux de la FFB, plus de deux tiers des salariés du bâtiment travaillent dans des entreprises de moins de 50 salariés. Dautre part, lâge moyen des salariés de la profession a augmenté, il est passé de 35,2 ans en 1980 à 37,6 ans en 2005. Toutefois, on constate une évolution, puisque les salariés de moins de 30 ans sont évalués à 27,4% dans le secteur alors que dans le reste des activités économiques, il représente seulement 21,6%. Quant à lancienneté dans une entreprise, elle atteint 7,4 ans en 2005, un chiffre peu élevé qui sexplique par «la reprise de lemploi depuis 2000, qui a induit davantage de mobilité interentreprises des salariés». La FFB évoque aussi la répartition des salariés du BTP indiquant que 61% dentre eux travaillent dans le second uvre contre 45 % en 1970. Enfin, les femmes commencent à trouver leur place dans le secteur, même si le taux de féminisation reste faible, il continue de progresser. En 1990, il était de 8,7% en 1990 et il atteint 9,7% en 2005.
Létude de la FFB revient également sur la formation. En 2005/2006, plus de 179.000 jeunes ont suivi une formation à un métier du bâtiment dont 84.000 en apprentissage. Enfin, 2.776 jeunes ont signé un contrat de professionnalisation en entreprises de moins de 10 salariés contre 5.356 en entreprises de 10 salariés et plus en 2005.
Problème récurrent des accidents du travail
On relève une légère hausse des accidents du travail en 2004 de 1,7 % (données semi définitives). Quant au nombre de décès, il recule de 15,6 % en 2004 après une hausse de plus de 21% en 2003. Les premières données pour 2005, encore provisoires, envisagent toujours une diminution importante du nombre de décès (-10,3%) mais par contre, elles prévoient une légère augmentation du nombre de déclarations daccidents du travail avec arrêt (+1,3%). En 2003, le nombre daccidents avec arrêts, survenus, déclarés et reconnus était de 120.010, en 2004, il serait de 122.074 (données semi définitives) et de 123.634 (données provisoires) en 2005.
Concernant la pérennité des emplois, on observe que le taux de recours aux CDI est équivalent à celui des CDD. Il ressort également que de nombreux CDD ont été transformés en embauches fermes. Comme les années précédentes, le secteur peine à trouver de la main duvre notamment des ouvriers qualifiés. Et pourtant plus des deux tiers des offres demplois du BTP sont à destination de cette catégorie et plus particulièrement des maçons, des électriciens et des peintres en bâtiment. Quant au nombre doffres demploi de cadres de chantier en 2006, il enregistre «une hausse en phase avec la conjoncture économique favorable».
Les salaires ont connu une hausse. Ainsi, lindice du salaire horaire de base des ouvriers a poursuivi sa progression en 2005 et au cours du premier semestre 2006 à un rythme plus rapide dans le BTP que dans celui de lensemble des secteurs économiques, soit +3,5% pour le BTP en un an contre 3,1% pour les autres secteurs dactivités.
Les salariés du BTP ont en moyenne 37,6 ans
Parmi les différentes informations avancées par les indicateurs sociaux de la FFB, plus de deux tiers des salariés du bâtiment travaillent dans des entreprises de moins de 50 salariés. Dautre part, lâge moyen des salariés de la profession a augmenté, il est passé de 35,2 ans en 1980 à 37,6 ans en 2005. Toutefois, on constate une évolution, puisque les salariés de moins de 30 ans sont évalués à 27,4% dans le secteur alors que dans le reste des activités économiques, il représente seulement 21,6%. Quant à lancienneté dans une entreprise, elle atteint 7,4 ans en 2005, un chiffre peu élevé qui sexplique par «la reprise de lemploi depuis 2000, qui a induit davantage de mobilité interentreprises des salariés». La FFB évoque aussi la répartition des salariés du BTP indiquant que 61% dentre eux travaillent dans le second uvre contre 45 % en 1970. Enfin, les femmes commencent à trouver leur place dans le secteur, même si le taux de féminisation reste faible, il continue de progresser. En 1990, il était de 8,7% en 1990 et il atteint 9,7% en 2005.
Létude de la FFB revient également sur la formation. En 2005/2006, plus de 179.000 jeunes ont suivi une formation à un métier du bâtiment dont 84.000 en apprentissage. Enfin, 2.776 jeunes ont signé un contrat de professionnalisation en entreprises de moins de 10 salariés contre 5.356 en entreprises de 10 salariés et plus en 2005.
Problème récurrent des accidents du travail
On relève une légère hausse des accidents du travail en 2004 de 1,7 % (données semi définitives). Quant au nombre de décès, il recule de 15,6 % en 2004 après une hausse de plus de 21% en 2003. Les premières données pour 2005, encore provisoires, envisagent toujours une diminution importante du nombre de décès (-10,3%) mais par contre, elles prévoient une légère augmentation du nombre de déclarations daccidents du travail avec arrêt (+1,3%). En 2003, le nombre daccidents avec arrêts, survenus, déclarés et reconnus était de 120.010, en 2004, il serait de 122.074 (données semi définitives) et de 123.634 (données provisoires) en 2005.