L'arrêté déclarant d'utilité publique la route à grand gabarit, où transiteront les tronçons du futur Airbus A380 entre Bordeaux et Toulouse à partir de la fin 2003, sera publié au journal officiel du 5 juin.
"A la suite des acquisitions foncières, les travaux pourront commencer dès l'été prochain pour le déplacement des lignes électriques et dès l'automne pour les travaux routiers afin de permettre le passage des premiers convois en septembre 2003", a précisé le ministère de l'Equipement et des Transports dans un communiqué.
L'arrêté ne concerne que la partie routière, Langon et Toulouse, en traversant les Landes et le Gers, selon le communiqué. L'itinéraire devrait aussi emprunter la Garonne entre Bordeaux et le port de Langon (Gironde). La liaison, de 250 km au total, doit permettre le passage de convois longs de 50 mètres, hauts de 12 mètres et larges de 8 mètres.
"La création de cet itinéraire s'inscrit dans une politique de développement économique, d'aménagement du territoire et de désenclavement routier des régions Midi-Pyrénées et Aquitaine, dans la droite ligne des schémas de services de transports", selon le ministère.
"Il s'agit en particulier de conforter la situation de Toulouse comme pôle aéronautique européen, de développer l'arrière-pays du port de Bordeaux en renforçant les synergies entre les agglomérations de Bordeaux et Toulouse", a-t-il ajouté.
Selon le ministère, cette déclaration d'utilité publique intervient à l'issue "d'une concertation approfondie avec les collectivités locales et les populations concernées qui a permis de modifier et d'améliorer le projet de manière substantielle".
Le projet est contesté par des associations écologistes et de riverains rappelle l'AFP. L'association France Nature Environnement (FNE) avait réclamé un débat public, refusé par la Commission nationale du débat public (CNDP).
Cette décision a toutefois été annulée par le Conseil d'Etat le 17 mai dernier, pour vice de forme, et le CNDP devra remotiver sa décision, a rappelé le ministère.
L'arrêté ne concerne que la partie routière, Langon et Toulouse, en traversant les Landes et le Gers, selon le communiqué. L'itinéraire devrait aussi emprunter la Garonne entre Bordeaux et le port de Langon (Gironde). La liaison, de 250 km au total, doit permettre le passage de convois longs de 50 mètres, hauts de 12 mètres et larges de 8 mètres.
"La création de cet itinéraire s'inscrit dans une politique de développement économique, d'aménagement du territoire et de désenclavement routier des régions Midi-Pyrénées et Aquitaine, dans la droite ligne des schémas de services de transports", selon le ministère.
"Il s'agit en particulier de conforter la situation de Toulouse comme pôle aéronautique européen, de développer l'arrière-pays du port de Bordeaux en renforçant les synergies entre les agglomérations de Bordeaux et Toulouse", a-t-il ajouté.
Selon le ministère, cette déclaration d'utilité publique intervient à l'issue "d'une concertation approfondie avec les collectivités locales et les populations concernées qui a permis de modifier et d'améliorer le projet de manière substantielle".
Le projet est contesté par des associations écologistes et de riverains rappelle l'AFP. L'association France Nature Environnement (FNE) avait réclamé un débat public, refusé par la Commission nationale du débat public (CNDP).
Cette décision a toutefois été annulée par le Conseil d'Etat le 17 mai dernier, pour vice de forme, et le CNDP devra remotiver sa décision, a rappelé le ministère.