Le gouvernement espagnol a autorisé vendredi l'OPA hostile du groupe gazier espagnol sur le numéro de l'électricité en Espagne? sous 20 vingt conditions. L'opération doit donner naissance à l'«une des plus importantes entreprises» d'Europe «dans le secteur énergétique».
L'OPA est dans «l'intérêt des Espagnols, parce qu'une augmentation du nombre de concurrents et par conséquent une amélioration de la qualité et une réduction des prix découleront du succès de l'opération avec les conditions imposées», selon la porte-parole du gouvernement, Maria Teresa Fernandez de la Vega. Et d'ajouter que cela permettra à l'Espagne de réduire sa «dépendance extérieure concernant l'énergie» : «L'entreprise résultante se situera parmi les plus importantes d'Europe, ce qui renforcera notre capacité de négociation face aux pays producteurs de gaz», a-t-elle expliqué.
Si le gouvernement a donné son feu vert pour cette OPA, il a néanmoins imposé vingt conditions à cette opération. Parmi ces conditions figure notamment la vente par Gas Natural d'actifs de production d'énergie de 4.300 mégawatts, «afin de garantir l'équilibre adéquat entre la liberté de décision des entreprises et les intérêts des consommateurs». Un désinvestissement imposé par les autorités sensiblement supérieur à celui proposé par Gas Natural lors de la présentation de son offre en septembre dernier. Le groupe gazier avait en effet initialement proposé la vente d'actifs électriques de 3.100 mégawatts.
Autre condition : Gas Natural devra revendre aux enchères, à partir de 2007, 1,8 milliard de m3 de gaz, soit l'équivalent du volume de gaz importé par le groupe en 2005.
Rappelons que Endesa s'est vigoureusement opposée à l'OPA qui devrait être lancée en mars et valorise le groupe à 22,5 milliards d'euros, ce qui revient à proposer 21,3 euros par action, selon les analystes. La Commission nationale de l'énergie (CNE) régulant le secteur avait quant à elle approuvé sous conditions l'offre du premier groupe gazier, tandis que le Tribunal espagnol de la Concurrence s'y était opposé.
Si le gouvernement a donné son feu vert pour cette OPA, il a néanmoins imposé vingt conditions à cette opération. Parmi ces conditions figure notamment la vente par Gas Natural d'actifs de production d'énergie de 4.300 mégawatts, «afin de garantir l'équilibre adéquat entre la liberté de décision des entreprises et les intérêts des consommateurs». Un désinvestissement imposé par les autorités sensiblement supérieur à celui proposé par Gas Natural lors de la présentation de son offre en septembre dernier. Le groupe gazier avait en effet initialement proposé la vente d'actifs électriques de 3.100 mégawatts.
Autre condition : Gas Natural devra revendre aux enchères, à partir de 2007, 1,8 milliard de m3 de gaz, soit l'équivalent du volume de gaz importé par le groupe en 2005.
Rappelons que Endesa s'est vigoureusement opposée à l'OPA qui devrait être lancée en mars et valorise le groupe à 22,5 milliards d'euros, ce qui revient à proposer 21,3 euros par action, selon les analystes. La Commission nationale de l'énergie (CNE) régulant le secteur avait quant à elle approuvé sous conditions l'offre du premier groupe gazier, tandis que le Tribunal espagnol de la Concurrence s'y était opposé.
