Une filiale de l'entreprise de BTP lettone L-P Baltic a fait faillite après trois mois de blocus de ses chantiers en Suède.
«Le blocus est la raison directe de la faillite. Ils n'ont pas été capables de remplir leurs engagements», a déclaré à la revue de la construction Byggindustrin un juriste spécialiste des faillites, Oerjan Jarvin. L-P Baltic (Laval un Partneri) avait créé B-P Baltic Bygg pour honorer plusieurs contrats en Suède dont la construction d'une école à Vaxholm, dans la région de Stockholm. Cette filiale, qui employait uniquement des ouvriers lettons, pratiquait des prix plus bas que les entreprises de bâtiment suédoises, mais payait aussi à ses ouvriers des salaires bien inférieurs à ceux pratiqués en Suède. Selon Byggnads, la fédération suédoise des ouvriers du bâtiment, qui a perturbé le chantier depuis début novembre, les salaires de certains ouvriers étaient parfois quatre fois inférieurs à ceux versés par les entreprises suédoises.
L'entreprise lettone avait finalement abandonné en février son chantier de Vaxholm. Sa maison mère l'a ensuite transformée en société autonome. Cette affaire a été suivie au plus haut niveau à la fois en Suède, en Lettonie et à Bruxelles. Elle illustre le débat actuel au sein de l'UE sur le projet de directive «Bolkestein».
L'entreprise lettone avait finalement abandonné en février son chantier de Vaxholm. Sa maison mère l'a ensuite transformée en société autonome. Cette affaire a été suivie au plus haut niveau à la fois en Suède, en Lettonie et à Bruxelles. Elle illustre le débat actuel au sein de l'UE sur le projet de directive «Bolkestein».