SOCIAL. La quasi-totalité des salariés d'une usine de Schneider Electric, près de Caen, ont fait grève contre la fermeture du site. Ils se disent "en colère" et demandent à être "mieux considérés" par la direction, contactée par Batiactu.
À Bourguébus, près de Caen, la colère gronde au sein de l'usine Schneider Electric. Les 45 salariés ont appris par la direction, le 1er mars 2023, que le site industriel où ils se rendent quotidiennement pour travailler va fermer. La raison ? La direction veut "préserver la compétitivité et la part de marché" des activités de l'usine, selon les mots d'Andrée Clar, porte-parole du groupe Schneider Electric, contactée par Batiactu. L'outil de production du site nécessite, pour cela, "des investissements".
Le spécialiste en gestion de l'énergie et en automatisation a racheté l'usine dans les années 2000 pour produire ses smart relays, des automates programmables industriels. On retrouve ainsi des boîtiers d'automatisation qui permettent aux portails, pompes de relevage et aux tondeuses de fonctionner automatiquement. La majeure partie de la production devrait être réaffectée à Carros, près de Nice, toujours selon la porte-parole. Le groupe promet "d'accompagner cette transformation industrielle et de négocier avec les partenaires sociaux". "Nous allons nous efforcer de trouver un accompagnement le plus personnalisé possible, aussi bien personnel que professionnel, pour chaque salarié." La direction n'en dira pas plus, réservant sa communication "aux salariés du site et à leurs représentants".
La majorité des employés ont "35 à 40 ans d'ancienneté"
Pascal Biteau, secrétaire du comité social et économique de l'usine et délégué syndical CFDT (la seule organisation syndicale représentant l'usine de Bourguébus) est, lui, alarmé par la situation.
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