L'Etat et la profession du bâtiment en pénurie de main d'oeuvre, ont signé un protocole pour favoriser l'accès des femmes aux métiers de la construction.
Un des principaux aspects de ce protocole signé pour 5 ans par six ministres ou secrétaires d'Etat est de permettre aux femmes de mieux se faire accepter dans un monde d'hommes.
Actuellement, la part des femmes salariées dans le secteur du bâtiment atteint à peine 9% sur un total de 1,2 million de salariés. Cette sous-féminisation pouvait s'expliquer jusqu'à présent par l'aspect très physique de la profession mais la situation a désormais changé, affirment les signataires du protocole.
"Rien ne justifie plus la faible présence des femmes dans cette profession", ont expliqué au cours d'une conférence de presse Jean-Claude Gayssot, Jean-Luc Mélenchon et Nicole Péry, respectivement ministre de l'Equipement, ministre délégué à l'Enseignement professionnel et secrétaire d'Etat au droit des Femmes.
L'arrivée plus massive des femmes dans la profession est d'autant plus nécessaire que les métiers du bâtiment souffrent d'un manque de main d'oeuvre, indique pour sa part la Fédération Française du Bâtiment, qui a signé le document. " Ce protocole n'a pas seulement valeur de symbole " a indiqué Jacques Lair, président de la commission nationale de la formation de la FFB. "Les compétences que recherchent les chefs d'entreprises sont autant d'atout que possèdent les femmes " explique-t-il.
Avec le rebond du secteur depuis 1999, les entreprises de construction qui avaient débauché à tour de bras au milieu des années 90 se sont retrouvées à court de personnel et ont eu de grandes difficultés à trouver de nouveaux salariés. Peu de jeunes sont attirés par ces métiers qui ont une image plutôt passéiste et pénible, regrettent les professionnels du secteur.
Le protocole prévoit une campagne de communication visant les professionnels pour faire évoluer les mentalités et les attitudes envers les femmes. Une campagne destinée à combattre des "stéréotypes" et à montrer que "les femmes dans le bâtiment c'est possible" sera menée, façon élégante de dénoncer un certain machisme dans ce milieu.
Enfin, des actions ponctuelles sont prévues pour faire respecter le droit à l'égalité hommes-femmes et assurer un suivi de la féminisation des métiers de la construction.
Actuellement, la part des femmes salariées dans le secteur du bâtiment atteint à peine 9% sur un total de 1,2 million de salariés. Cette sous-féminisation pouvait s'expliquer jusqu'à présent par l'aspect très physique de la profession mais la situation a désormais changé, affirment les signataires du protocole.
"Rien ne justifie plus la faible présence des femmes dans cette profession", ont expliqué au cours d'une conférence de presse Jean-Claude Gayssot, Jean-Luc Mélenchon et Nicole Péry, respectivement ministre de l'Equipement, ministre délégué à l'Enseignement professionnel et secrétaire d'Etat au droit des Femmes.
L'arrivée plus massive des femmes dans la profession est d'autant plus nécessaire que les métiers du bâtiment souffrent d'un manque de main d'oeuvre, indique pour sa part la Fédération Française du Bâtiment, qui a signé le document. " Ce protocole n'a pas seulement valeur de symbole " a indiqué Jacques Lair, président de la commission nationale de la formation de la FFB. "Les compétences que recherchent les chefs d'entreprises sont autant d'atout que possèdent les femmes " explique-t-il.
Avec le rebond du secteur depuis 1999, les entreprises de construction qui avaient débauché à tour de bras au milieu des années 90 se sont retrouvées à court de personnel et ont eu de grandes difficultés à trouver de nouveaux salariés. Peu de jeunes sont attirés par ces métiers qui ont une image plutôt passéiste et pénible, regrettent les professionnels du secteur.
Le protocole prévoit une campagne de communication visant les professionnels pour faire évoluer les mentalités et les attitudes envers les femmes. Une campagne destinée à combattre des "stéréotypes" et à montrer que "les femmes dans le bâtiment c'est possible" sera menée, façon élégante de dénoncer un certain machisme dans ce milieu.
Enfin, des actions ponctuelles sont prévues pour faire respecter le droit à l'égalité hommes-femmes et assurer un suivi de la féminisation des métiers de la construction.