La Fédération des ascenseurs a estimé "très improbable" une défaillance technique mais a admis que le type d'appareil, à porte battante, impliqué dans la mort du petit garçon tombé dimanche dans le vide près de Strasbourg, peut être facilement déverrouillé par malveillance.
"A moins de déverrouiller volontairement la porte battante d'un ascenseur, il est techniquement quasiment impossible que la porte palière puisse s'ouvrir sans que la cabine soit à l'étage", a indiqué M. Gérard Chambard, délégué général de la Fédération des ascenseurs. Mais il admet que ce type d'appareil, à porte battante, construit massivement dans les années 60, peut être en revanche facilement déverrouillé, il suffit d'un outil basique.
Dans le cas des ascenseurs automatiques à porte coulissante (la moitié du parc), qui équipent les immeubles depuis les années 80-85, ce genre d'accident ne peut pas arriver : l'ouverture est commandée par la cabine quand elle arrive à l'étage et, si on déverrouillait la porte, il faudrait tirer dessus pour qu'elle s'ouvre, explique la Fédération.
"Si l'on excluait la malveillance, l'unique explication à ces deux accidents serait une défaillance de la gachette de sécurité qui bloque l'ouverture mais elles sont la plupart du temps doublées d'un autre système de sécurité, ce qui rend très improbable un dysfonctionnement", assure-t-il.
Par ailleurs, la Fédération se félicite de l'initiative du ministre de l'Equipement qui a demandé mardi aux préfets d'examiner la sécurité des ascenseurs équipant les HLM de leurs régions. Cela consistera par exemple à changer les systèmes de sécurité qui bloquent l'ouverture des portes battantes ou à adopter des mesures radicales en changeant la configuration des portes pour qu'elles soient automatiques et coulissantes estime-t-elle.
Selon le ministère, environ 42.000 appareils d'un type équivalent à celui de la cité de la Meinau, où a eu lieu l'accident de Bilal, sont en service en France. En tout, quelque 450.000 ascenseurs équipent les immeubles, dont plus de la moitié ont plus de vingt ans. Ils transportent chaque jour environ 30 millions de personnes.
Dans le cas des ascenseurs automatiques à porte coulissante (la moitié du parc), qui équipent les immeubles depuis les années 80-85, ce genre d'accident ne peut pas arriver : l'ouverture est commandée par la cabine quand elle arrive à l'étage et, si on déverrouillait la porte, il faudrait tirer dessus pour qu'elle s'ouvre, explique la Fédération.
"Si l'on excluait la malveillance, l'unique explication à ces deux accidents serait une défaillance de la gachette de sécurité qui bloque l'ouverture mais elles sont la plupart du temps doublées d'un autre système de sécurité, ce qui rend très improbable un dysfonctionnement", assure-t-il.
Par ailleurs, la Fédération se félicite de l'initiative du ministre de l'Equipement qui a demandé mardi aux préfets d'examiner la sécurité des ascenseurs équipant les HLM de leurs régions. Cela consistera par exemple à changer les systèmes de sécurité qui bloquent l'ouverture des portes battantes ou à adopter des mesures radicales en changeant la configuration des portes pour qu'elles soient automatiques et coulissantes estime-t-elle.
Selon le ministère, environ 42.000 appareils d'un type équivalent à celui de la cité de la Meinau, où a eu lieu l'accident de Bilal, sont en service en France. En tout, quelque 450.000 ascenseurs équipent les immeubles, dont plus de la moitié ont plus de vingt ans. Ils transportent chaque jour environ 30 millions de personnes.