Dix professionnels de limmobilier et avocats daffaires sont jugés à Paris pour recours abusifs contre des permis de construire. Ils auraient touché dimportantes sommes dargent pour retirer leurs procédures.
Un procès pour faux recours contre des permis de construire sest ouvert mercredi à Paris. Dix prévenus sont soupçonnés davoir déposé des recours abusifs contre des permis de construire. Ils négociaient ensuite le retrait de leur procédure devant le tribunal administratif, moyennant une contrepartie financière versée par le promoteur attaqué.
Dans le procès qui souvrait mercredi et doit durer jusquà vendredi, quatre opérations mobilières sont concernées. Au Havre (Seine-Maritime), les auteurs dun recours contre le permis de construire dun centre commercial en 1997 auraient empoché plus de 150.000 euros versés par Altaréa, promoteur du projet. A Paris, le même promoteur aurait versé 450.000 euros en 1998 dans un recours contre lopération Bercy-Village. La même année, un recours est déposé contre le permis de construire du centre Val-dEurope à Serris (Seine-et-Marne) du promoteur Ségécé, et un autre à lencontre dun magasin dusine du promoteur Mac Arthur Glenn.
Sur le banc des accusés figurent deux avocats daffaires parisiens, deux marchands de biens ou encore deux anciens salariés dAltaréa. Alain-Marie Germain, soupçonné dans laffaire du centre commercial du Havre et ancien directeur juridique dAltaréa, a dailleurs affirmé à laudience, mercredi, que le PDG dAltaréa Alain Taravella était impliqué dans cette affaire, expliquant que «ce genre de montage permet de sortir des sommes énormes, qui échappent à toute fiscalité».
Dans le procès qui souvrait mercredi et doit durer jusquà vendredi, quatre opérations mobilières sont concernées. Au Havre (Seine-Maritime), les auteurs dun recours contre le permis de construire dun centre commercial en 1997 auraient empoché plus de 150.000 euros versés par Altaréa, promoteur du projet. A Paris, le même promoteur aurait versé 450.000 euros en 1998 dans un recours contre lopération Bercy-Village. La même année, un recours est déposé contre le permis de construire du centre Val-dEurope à Serris (Seine-et-Marne) du promoteur Ségécé, et un autre à lencontre dun magasin dusine du promoteur Mac Arthur Glenn.
Sur le banc des accusés figurent deux avocats daffaires parisiens, deux marchands de biens ou encore deux anciens salariés dAltaréa. Alain-Marie Germain, soupçonné dans laffaire du centre commercial du Havre et ancien directeur juridique dAltaréa, a dailleurs affirmé à laudience, mercredi, que le PDG dAltaréa Alain Taravella était impliqué dans cette affaire, expliquant que «ce genre de montage permet de sortir des sommes énormes, qui échappent à toute fiscalité».