Selon une étude de lAtelier parisien dUrbanisme (Apur) -bureau détudes de la ville de Paris- publiée mercredi, «une stabilisation, voire une légère hausse du nombre de familles semble se dessiner» ces dernières années dans la capitale.
«Paris accueille 244.000 familles ayant au moins un enfant de moins de 25 ans en 1999», selon lApur. «En comptant les parents et les enfants, ce sont 865.000 parisiens, soit 41% de la population, qui vivent en famille à Paris», précise létude.
Ainsi, après une longue période de dépopulation - Paris ayant perdu 700.000 habitants entre 1954 et 1999 «une stabilisation, voire une légère hausse du nombre de familles semble se dessiner» depuis les années 2000, note l'Apur, qui reste quand même prudente : «Il faudra attendre la publication des résultats du recensement rénové en 2008». Mais certains facteurs latteste déjà comme une nette reprise de la natalité depuis 2000, une augmentation des effectifs scolaires entre
2002 et 2005, ainsi qu'un accroissement démographie global de 1999 à 2004 (+19.000 habitants).
Mais la famille parisienne a ses particularités : taux de fécondité plus faible qu'au national, (1,75 enfant par femme contre 1,86), forte proportion de familles séparées (26% de foyers monoparentaux contre 17% en France), taux d'activité des mères très élevé. L'Apur cite comme facteurs positifs pour les familles «un marché de l'emploi de premier ordre, des facilités de transport, un important dispositif pour l'accueil de la petite enfance, des ressources éducatives, des attraits culturels et urbains».
Pourtant, le phénomène d'exode persiste, même s'il semble s'infléchir. «Paris fonctionne à la façon d'un coeur qui attire les jeunes et fait refluer une partie des familles constituées», commente l'Apur : la capitale se révèle très attractive pour une population jeune, célibataire, qui s'y rend pour étudier, s'y installe en couple, mais tend à la quitter en grand nombre après la naissance des enfants, principalement pour l'Ile-de-France.
Ainsi, après une longue période de dépopulation - Paris ayant perdu 700.000 habitants entre 1954 et 1999 «une stabilisation, voire une légère hausse du nombre de familles semble se dessiner» depuis les années 2000, note l'Apur, qui reste quand même prudente : «Il faudra attendre la publication des résultats du recensement rénové en 2008». Mais certains facteurs latteste déjà comme une nette reprise de la natalité depuis 2000, une augmentation des effectifs scolaires entre
2002 et 2005, ainsi qu'un accroissement démographie global de 1999 à 2004 (+19.000 habitants).
Mais la famille parisienne a ses particularités : taux de fécondité plus faible qu'au national, (1,75 enfant par femme contre 1,86), forte proportion de familles séparées (26% de foyers monoparentaux contre 17% en France), taux d'activité des mères très élevé. L'Apur cite comme facteurs positifs pour les familles «un marché de l'emploi de premier ordre, des facilités de transport, un important dispositif pour l'accueil de la petite enfance, des ressources éducatives, des attraits culturels et urbains».
Pourtant, le phénomène d'exode persiste, même s'il semble s'infléchir. «Paris fonctionne à la façon d'un coeur qui attire les jeunes et fait refluer une partie des familles constituées», commente l'Apur : la capitale se révèle très attractive pour une population jeune, célibataire, qui s'y rend pour étudier, s'y installe en couple, mais tend à la quitter en grand nombre après la naissance des enfants, principalement pour l'Ile-de-France.