Le numéro un français des entreprises familiales du BTP conforte sa position avec l'acquisition de la branche " travaux publics " de Bec Frères, un des derniers grands groupes indépendants du secteur.
Après des mois de tractations avec les grands noms européens de la construction, c'est finalement le groupe bordelais Fayat qui emporte la mise, à savoir la branche TP de la société montpelliéraine Bec Frères. Ainsi en a décidé, lundi soir le tribunal de commerce de Montpellier.
Cette acquisition, dont le montant n'a pas été révélé, ne concerne que l'activité travaux publics de Bec. Bec Construction, la branche bâtiment et génie civil - qui présentait un quart du chiffre d'affaires du groupe avec 400 salariés - a pour sa part été placée en redressement judiciaire durant une période de 6 mois.
Bec Frères était en difficulté depuis plusieurs mois, notamment en raisons d'importants problèmes rencontrés sur des chantiers à l'étranger et notamment sur la construction de la digue du port de Monaco. Au siège du groupe, on se déclare donc satisfait de cette décision. " Nous sommes soulagés de savoir que le repreneur est un groupe familial qui partage les mêmes valeurs que nous " explique-t-on chez Bec Frères.
Pour Fayat, cette acquisition est la plus importante réalisée depuis sa création en 1957. Elle renforce considérablement le pôle BTP du groupe bordelais également présent dans la chaudronnerie, la construction métallique, le matériel de manutention et le vignoble. Cette branche était déjà la plus importante pour le groupe bordelais depuis le rachat, en 1994, du groupe francilien Genest. Aujourd'hui, avec l'acquisition de la branche TP de Bec, le bâtiment et les travaux publics représentent plus de la moitié du chiffre d'affaires de Fayat qui s'élevait au dernier exercice à 780 millions d'euros (5,5 milliards de francs).
Renforcée par cette nouvelle acquisition, la famille Fayat peut continuer à rivaliser sans complexes avec les majors européennes dont les trois françaises : Vinci, Eiffage et Bouygues.
Cette acquisition, dont le montant n'a pas été révélé, ne concerne que l'activité travaux publics de Bec. Bec Construction, la branche bâtiment et génie civil - qui présentait un quart du chiffre d'affaires du groupe avec 400 salariés - a pour sa part été placée en redressement judiciaire durant une période de 6 mois.
Bec Frères était en difficulté depuis plusieurs mois, notamment en raisons d'importants problèmes rencontrés sur des chantiers à l'étranger et notamment sur la construction de la digue du port de Monaco. Au siège du groupe, on se déclare donc satisfait de cette décision. " Nous sommes soulagés de savoir que le repreneur est un groupe familial qui partage les mêmes valeurs que nous " explique-t-on chez Bec Frères.
Pour Fayat, cette acquisition est la plus importante réalisée depuis sa création en 1957. Elle renforce considérablement le pôle BTP du groupe bordelais également présent dans la chaudronnerie, la construction métallique, le matériel de manutention et le vignoble. Cette branche était déjà la plus importante pour le groupe bordelais depuis le rachat, en 1994, du groupe francilien Genest. Aujourd'hui, avec l'acquisition de la branche TP de Bec, le bâtiment et les travaux publics représentent plus de la moitié du chiffre d'affaires de Fayat qui s'élevait au dernier exercice à 780 millions d'euros (5,5 milliards de francs).
Renforcée par cette nouvelle acquisition, la famille Fayat peut continuer à rivaliser sans complexes avec les majors européennes dont les trois françaises : Vinci, Eiffage et Bouygues.