Le ministre délégué à l'Industrie, François Loos, a présenté jeudi la situation énergétique de la France en 2005. Et si la consommation énergétique de la France a pratiquement stagné en 2005, sa facture s'est encore alourdie de 34,7% (après 24,1 % en 2004) en raison de la forte hausse du prix des énergies fossiles.
Les données de consommation dénergie en France pour lannée dernière confirment que l'économie française est entrée dans une ère de l'énergie chère. «A 38,26 milliards d'euros, la facture dépasse le niveau du premier choc pétrolier» (1973), à noté Bercy dans la présentation des chiffres.
Pour autant, le ministre se réjouit des progrès de l'efficacité énergétique et de la stabilité de la consommation d'énergie. «L'origine de ce progrès réside dans des modifications de comportement : les économies d'énergie sont encouragées par les nombreuses mesures incitatives, notamment fiscales prises par le Gouvernement et sans doute influencées par la hausse des prix du pétrole», a déclaré jeudi François Loos. «Ces économies constatées nous rapprochent de l'objectif de la loi de programme du 13 juillet 2005, soit une réduction de -2% de l'intensité énergétique par an d'ici 2015», a-t-il précisé.
Dans les détails, la consommation totale d'énergie primaire s'élève à 276,5 Mtep (millions de tonnes équivalent pétrole), en croissance de seulement +0,3% (contre +1,0% en 2004), donc en net retrait par rapport au PIB (+1,4%). Le «bouquet» énergétique primaire de la France comprend 41% d'électricité nucléaire, un tiers de pétrole, 15% de gaz, 5% de charbon, 5% d'énergies renouvelables thermiques et de déchets (bois, biocarburants, ordures ménagères,...), 2% d'hydraulique et d'éolien.
Le ministre de lIndustrie a tenu à préciser que , «comparée aux autres pays de l'OCDE, la France est l'un des pays dont le ratio des émissions de CO2 par rapport à la population ou au PIB est un des moins élevés, ce qui ne nous exonère en rien de nos efforts à accomplir sur le long terme».
Enfin, François Loos a rappelé la publication prochaine du rapport du Groupe «Facteur 4» présidé par Christian de Boissieu, qui sera «un guide précieux pour assurer une transition sans heurts de notre économie et de notre société vers un horizon 2050 avec beaucoup moins de carbone».
Pour autant, le ministre se réjouit des progrès de l'efficacité énergétique et de la stabilité de la consommation d'énergie. «L'origine de ce progrès réside dans des modifications de comportement : les économies d'énergie sont encouragées par les nombreuses mesures incitatives, notamment fiscales prises par le Gouvernement et sans doute influencées par la hausse des prix du pétrole», a déclaré jeudi François Loos. «Ces économies constatées nous rapprochent de l'objectif de la loi de programme du 13 juillet 2005, soit une réduction de -2% de l'intensité énergétique par an d'ici 2015», a-t-il précisé.
Dans les détails, la consommation totale d'énergie primaire s'élève à 276,5 Mtep (millions de tonnes équivalent pétrole), en croissance de seulement +0,3% (contre +1,0% en 2004), donc en net retrait par rapport au PIB (+1,4%). Le «bouquet» énergétique primaire de la France comprend 41% d'électricité nucléaire, un tiers de pétrole, 15% de gaz, 5% de charbon, 5% d'énergies renouvelables thermiques et de déchets (bois, biocarburants, ordures ménagères,...), 2% d'hydraulique et d'éolien.
Le ministre de lIndustrie a tenu à préciser que , «comparée aux autres pays de l'OCDE, la France est l'un des pays dont le ratio des émissions de CO2 par rapport à la population ou au PIB est un des moins élevés, ce qui ne nous exonère en rien de nos efforts à accomplir sur le long terme».
Enfin, François Loos a rappelé la publication prochaine du rapport du Groupe «Facteur 4» présidé par Christian de Boissieu, qui sera «un guide précieux pour assurer une transition sans heurts de notre économie et de notre société vers un horizon 2050 avec beaucoup moins de carbone».