DÉCRYPTAGE. Malgré la progression historique des énergies renouvelables, le monde continue à rejeter toujours plus de gaz à effet de serre et à consommer toujours plus de ressources. Pour le cabinet Enerdata, l'urgence planétaire impose une ambition internationale, notamment en matière d'électrification et de solidarité financière.


Chaque jour, les conséquences du réchauffement climatique et de l'érosion de la biodiversité se multiplient, et pourtant, presque rien ne bouge. Les rapports scientifiques alarmants ont beau s'enchaîner, le monde continue à rejeter toujours plus de gaz à effet de serre et à exploiter toujours plus de ressources. La demande croissante en énergie explique en grande partie cette situation, et c'est l'objet du bilan énergétique mondial 2024 réalisé par le bureau d'études Enerdata.

 

 

Celui-ci rappelle l'objectif ratifié par plus de 120 pays lors de la COP28, organisée à Dubaï en 2023 : tripler les capacités mondiales d'énergies renouvelables pour atteindre au moins 11.000 gigawatts et doubler le taux moyen annuel d'efficacité énergétique (aujourd'hui de 2%) d'ici 2030. Ici, les ENR englobent le solaire, l'éolien, l'hydroélectricité, la géothermie, les bioénergies ainsi que les énergies marines. Mais le monde est-il sur la bonne voie pour atteindre cet objectif ?

 

Accélération historique des ENR

 

Pour tenter d'y répondre, Enerdata a échafaudé trois scénarios mondiaux ayant pour horizon 2050.

 

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