Du côté du bureau d'études TPFi, Daniel de Lemos, explique : "Nous connaissions déjà le matériau et nous le prescrivions déjà principalement en rénovation. Il y a un coût important à l'achat, peut-être +50 %, mais sur l'ensemble de la vie du bâtiment, on s'y retrouve. Lors des réfections d'étanchéité, le matériau reste en place". En façade, il sera donc possible de remplacer la vêture ou le parement extérieur sans toucher à l'isolant. Les propriétés du verre moussé font qu'il est même possible de se passer de pare-pluie. Mais, si les façades ventilées permettent une certaine liberté de choix dans les finitions extérieures, il n'en est pas de même avec les façades chaudes, qui restent le domaine privilégié des enduits sur isolant, afin d'éviter les encombrantes ossatures secondaires et les fixations de parements. Foamglas détaille : "Les façades chaudes sollicitent fortement la couche isolante, qui ne bénéficie pas dans cette technologie de la lame d'air pour évacuer les condensats et la présence d'humidité d'origine diverse". Les caractéristiques du verre cellulaire apporteraient, ici aussi, des réponses satisfaisantes.

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