Le fabricant de textiles techniques pour la protection solaire intérieure et extérieure des bâtiments a été placé, mardi 12 juin, en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Vienne (Isère). Cela concerne uniquement la société française, qui compte près de 200 collaborateurs. Néanmoins, son actionnaire néerlandais entend proposer un plan de continuation après une restructuration.
L'entreprise française Mermet SAS placée en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Vienne (Isère), depuis mardi 12 juin, n'a pas souhaité communiquer pour le moment sur la teneur de cette réorganisation et encore moins sur les aspects sociaux. Pour rappel, ses effectifs actuels de 209 personnes se sont réduits au fil des ans au sein de l'entreprise qui possède trois unités de production en Isère, aux Avenières, à Dolomieu et à Veyrins-Thuellin où se situe le siège social.
Alain Ribeyre, l'avocat de la société, explique ce mercredi 13 juin dans Les Echos, qu'il n'était plus possible pour l'actionnaire, le néerlandais Hunter Douglas -2 Mds € de ventes consolidées- de continuer à soutenir financièrement cette filiale française sans se le voir reprocher un jour. «On peut considérer que les 6 millions d'euros de créances que lui doit sa fille fait partie d'une aide normale apportée par la mère. Sauf que cela ne pouvait pas durer éternellement », poursuit l'avocat dans Les Echos. Il assure toutefois que la firme néerlandaise n'a pas du tout l'intention de jeter l'éponge mais au contraire de pérenniser l'entité qu'elle a acquise en juillet 2005.
Optimiste pour l'avenir ?
Son intention ? Présenter un plan de continuation à la société, qui enregistre, en effet, 28 M € de revenus en 2011. Avec l'administrateur judiciaire lyonnais, Bruno Sapin, désigné mardi 12 juin, François Lacquemanne, directeur général, devra au préalable travailler sur une restructuration industrielle.Toutefois, la direction se montre optimiste pour l'avenir et évoque les nouvelles réglementations thermiques. Elles devraient lui ouvrir, en principe, de bonnes perspectives pour son principal débouché, celui des immeubles de bureaux.
