Le Conseil général de la Mayenne, en association avec l’Association des paralysés de France, vient de financer un bâtiment permettant l’intégration d’une section d’éducation motrice (SEM) au sein du collège Emmanuel de Martonne à Laval (53). Une première en France.
Faire cohabiter des élèves suivant un cursus classique et des jeunes handicapés : tel est le but de l'intégration de la section d’éducation motrice (SEM) au sein du collège Emmanuel de Martonne à Laval (53). «La SEM est un établissement médico-social, financé à 100% par l’assurance maladie, déclare Marie-Hélène Bodinier, directrice de la SEM au collège Emmanuel de Martonne. Dès lors, sa situation à l’intérieur d’établissements scolaires est exceptionnelle». Ouverte il y a trois ans dans des bâtiments préfabriqués, la SEM prend désormais une nouvelle dimension, avec la construction d'un bâtiment dédié. Entièrement financé par le Conseil Général de la Mayenne, le projet est unique!
Résolument moderne et conçu par Hervé Potin, architecte mandataire, et Anne-Flore Guinée, architecte-plasticienne, (agence Guinée*Potin) associés à l'agence Block, le bâtiment, en cours d'achèvement, sera réparti sur deux niveaux. La SEM – qui pourra accueillir jusqu’à 20 jeunes (16 en septembre prochain) – sera implantée au rez-de-chaussée sur 800m2 avec de larges espaces adaptés au handicap pour une circulation et un fonctionnement optimaux.
Outre des couloirs larges pour faciliter la circulation des jeunes handicapés, la SEM sera répartie autour d’îlots constitués d’un block de stockage et de quatre grands block sanitaires aux coins de murs arrondis. Les locaux répondront ainsi à des besoins pédagogiques (deux salles d’activité, deux salles de classe, une salle informatique…), spécialisés (sanitaires et douches adaptés, espaces de rééducation, cabinet médical et psychologique…) et d’encadrement (bureaux administratifs).
Pour faire face aux effectifs croissants du collège, le deuxième étage sera quant à lui dédié au pôle artistique et scientifique, sur 710 m2.
Débuté en juin 2004, le chantier devrait être achevé en juillet 2005 pour une rentrée en septembre prochain. Le montant des travaux s’élève à 3,2M d’euros TTC.
Une démarche environnementale
A noter par ailleurs que le bâtiment s’inscrit dans une démarche HQE (Haute qualité environnementale). La toiture du rez-de-chaussée sera ainsi végétalisée. Composée d’une dalle de béton recouverte de laine de roche et d’une couche végétale, elle recouvrira les parties apparentes du rez-de-chaussée et sera visible depuis le premier étage. D’autre part, les fenêtres de la SEM seront posées à 72 cm de hauteur pour permettre aux jeunes en fauteuil de profiter de la vue sur les aménagements paysagers.
Toujours dans le cadre de cette démarche HQE, des capteurs solaires seront installés pour la production d’eau chaude sanitaire.
Pour réduire la consommation d’électricité, la toiture du bâtiment sera quant à elle constituée de sheds (combles à redents successifs, parallèles, à pente forte d’un côté et moyenne ou faible de l’autre) qui permettront de limiter l’utilisation de l’éclairage artificiel. Des patios et trois puits de lumière offriront également des entrées verticales de lumière au sein des espaces intérieurs. Et pour un éclairage homogène et généreux, les classes seront également illuminées par des sheds orientés au nord.
Enfin, le chantier a été préparé pour limiter la production de déchets et optimiser leur gestion. Les nuisances sonores ont également été réduites pour ne pas perturber le bon fonctionnement du collège.
Résolument moderne et conçu par Hervé Potin, architecte mandataire, et Anne-Flore Guinée, architecte-plasticienne, (agence Guinée*Potin) associés à l'agence Block, le bâtiment, en cours d'achèvement, sera réparti sur deux niveaux. La SEM – qui pourra accueillir jusqu’à 20 jeunes (16 en septembre prochain) – sera implantée au rez-de-chaussée sur 800m2 avec de larges espaces adaptés au handicap pour une circulation et un fonctionnement optimaux.
Outre des couloirs larges pour faciliter la circulation des jeunes handicapés, la SEM sera répartie autour d’îlots constitués d’un block de stockage et de quatre grands block sanitaires aux coins de murs arrondis. Les locaux répondront ainsi à des besoins pédagogiques (deux salles d’activité, deux salles de classe, une salle informatique…), spécialisés (sanitaires et douches adaptés, espaces de rééducation, cabinet médical et psychologique…) et d’encadrement (bureaux administratifs).
Pour faire face aux effectifs croissants du collège, le deuxième étage sera quant à lui dédié au pôle artistique et scientifique, sur 710 m2.
Débuté en juin 2004, le chantier devrait être achevé en juillet 2005 pour une rentrée en septembre prochain. Le montant des travaux s’élève à 3,2M d’euros TTC.
Une démarche environnementale
A noter par ailleurs que le bâtiment s’inscrit dans une démarche HQE (Haute qualité environnementale). La toiture du rez-de-chaussée sera ainsi végétalisée. Composée d’une dalle de béton recouverte de laine de roche et d’une couche végétale, elle recouvrira les parties apparentes du rez-de-chaussée et sera visible depuis le premier étage. D’autre part, les fenêtres de la SEM seront posées à 72 cm de hauteur pour permettre aux jeunes en fauteuil de profiter de la vue sur les aménagements paysagers.
Toujours dans le cadre de cette démarche HQE, des capteurs solaires seront installés pour la production d’eau chaude sanitaire.
Pour réduire la consommation d’électricité, la toiture du bâtiment sera quant à elle constituée de sheds (combles à redents successifs, parallèles, à pente forte d’un côté et moyenne ou faible de l’autre) qui permettront de limiter l’utilisation de l’éclairage artificiel. Des patios et trois puits de lumière offriront également des entrées verticales de lumière au sein des espaces intérieurs. Et pour un éclairage homogène et généreux, les classes seront également illuminées par des sheds orientés au nord.
Enfin, le chantier a été préparé pour limiter la production de déchets et optimiser leur gestion. Les nuisances sonores ont également été réduites pour ne pas perturber le bon fonctionnement du collège.
