Trois ex-salariés d'un sous-traitant de Lafarge en Corée du Sud manifestent tous les matins depuis une semaine devant le siège du groupe de matériaux de construction afin de faire valoir leurs droits après la fermeture de leur usine.

Trois ex-salariés de Woojin, sous-traitant de Lafarge Halla Cement, filiale coréenne du groupe spécialisée dans le ciment, font un sit-in tous depuis une semaine devant le siège de Lafarge pour faire valoir leurs revendications.

Selon eux, le spécialiste des matériaux de construction aurait fermé leur entreprise en mars 2006 du fait de l'adhésion d'une vingtaine de salariés sur 35 au syndicat KCTF.

Une trentaine d'employés de Woojin ont retrouvé un emploi chez d'autres sous-traitants de Lafarge, à condition selon la KCTF d'abandonner leur adhésion syndicale.

La direction de Lafarge a démenti cette condition auprès de l'AFP, se disant au contraire «très favorable à la liberté d'association».

Les trois Coréens ont rencontré vendredi dernier des représentants de Lafarge, qui leur ont fait des propositions financières. Soutenus par la CGT et la CFDT, ils sont toujours en attente d’un emploi et de l'arrêt de la «répression syndicale».

De son côté, Lafarge met en avant la signature en 2005 d'un accord international sur la responsabilité sociale avec trois fédérations syndicales internationales, qui s'applique aux quelque 70 pays dans lesquels le groupe est présent et à ses 77.000 salariés.



actionclactionfp