La vente du paquebot Norway (ex-France) au promoteur qui veut le convertir en hôtel de luxe à Honfleur (Calvados) a été retardée.
Jacques Lhéritier, président de l'association "Pour l'ex-France" qui soutient le rachat par le promoteur immobilier français Isaac Dahan, a expliqué s'exprimer au nom de ce dernier, "qui n'attend que la confirmation des engagements de l'Etat français" pour signer le compromis de vente du paquebot.
Une réunion est prévue en début de semaine prochaine autour du préfet de Basse-Normandie afin d'étudier la faisabilité du projet, a-t-on appris vendredi de source proche du dossier.
Elle devrait réunir les principaux acteurs locaux concernés par le projet et notamment la direction départementale de l'équipement (DDE), le conseil général, le conseil régional, le port autonome du Havre et la chambre de commerce et d'industrie (CCI) du Pays d'Auge.
"La conclusion de l'affaire était imminente mais nous constatons que les engagements administratifs n'ont pas été délivrés à ce jour", a noté M. Lhéritier, qui précise que ce retard "risque de compromettre l'acquisition par M. Dahan".
Un acheteur asiatique se serait en effet manifesté dernièrement auprès du vendeur du paquebot, qui souhaiterait de son côté conclure au plus vite la transaction, les coûts engendrés par son stationnement au port allemand de Bremerhaven atteignant 500.000 dollars par mois, selon Liliane Mickelson, intermédiaire entre le vendeur et M. Dahan.
"Les prix de l'acier ayant grimpé de manière vertigineuse, le prix du paquebot à la casse se rapproche tous les jours un petit peu plus du prix que compte mettre l'acquéreur français", a expliqué Mme Mickelson.
Le secrétaire d'Etat à la Mer, François Goulard, avait assuré le 13 septembre à Honfleur que l'Etat étudiait avec le promoteur du projet "tous les problèmes réglementaires, administratifs et techniques".
Il avait chiffré à quinze millions d'euros l'ordre de grandeur du coût de la construction d'un quai et des travaux de dragage qui seraient nécessaires pour accueillir le paquebot à Honfleur, non loin du Pont de Normandie.
Selon l'association de Saint-Nazaire "Pour l'ex-France", qui a lancé une souscription pour l'aider dans son financement, le navire a été mis à prix à 20 millions d'euros par le vendeur, la Norwegian Cruise Lines, qui a été rachetée récemment par la compagnie malaise Star Cruise.
Mis en service en 1961 pour assurer des liaisons régulières entre Le Havre et New York, le France a connu à partir de 1979 une seconde carrière comme paquebot de croisière sous le nom de Norway. Victime de l'explosion d'une chaudière en 2003, il a été depuis désarmé et relégué dans le port allemand de Bremerhaven.
Une réunion est prévue en début de semaine prochaine autour du préfet de Basse-Normandie afin d'étudier la faisabilité du projet, a-t-on appris vendredi de source proche du dossier.
Elle devrait réunir les principaux acteurs locaux concernés par le projet et notamment la direction départementale de l'équipement (DDE), le conseil général, le conseil régional, le port autonome du Havre et la chambre de commerce et d'industrie (CCI) du Pays d'Auge.
"La conclusion de l'affaire était imminente mais nous constatons que les engagements administratifs n'ont pas été délivrés à ce jour", a noté M. Lhéritier, qui précise que ce retard "risque de compromettre l'acquisition par M. Dahan".
Un acheteur asiatique se serait en effet manifesté dernièrement auprès du vendeur du paquebot, qui souhaiterait de son côté conclure au plus vite la transaction, les coûts engendrés par son stationnement au port allemand de Bremerhaven atteignant 500.000 dollars par mois, selon Liliane Mickelson, intermédiaire entre le vendeur et M. Dahan.
"Les prix de l'acier ayant grimpé de manière vertigineuse, le prix du paquebot à la casse se rapproche tous les jours un petit peu plus du prix que compte mettre l'acquéreur français", a expliqué Mme Mickelson.
Le secrétaire d'Etat à la Mer, François Goulard, avait assuré le 13 septembre à Honfleur que l'Etat étudiait avec le promoteur du projet "tous les problèmes réglementaires, administratifs et techniques".
Il avait chiffré à quinze millions d'euros l'ordre de grandeur du coût de la construction d'un quai et des travaux de dragage qui seraient nécessaires pour accueillir le paquebot à Honfleur, non loin du Pont de Normandie.
Selon l'association de Saint-Nazaire "Pour l'ex-France", qui a lancé une souscription pour l'aider dans son financement, le navire a été mis à prix à 20 millions d'euros par le vendeur, la Norwegian Cruise Lines, qui a été rachetée récemment par la compagnie malaise Star Cruise.
Mis en service en 1961 pour assurer des liaisons régulières entre Le Havre et New York, le France a connu à partir de 1979 une seconde carrière comme paquebot de croisière sous le nom de Norway. Victime de l'explosion d'une chaudière en 2003, il a été depuis désarmé et relégué dans le port allemand de Bremerhaven.