COMPÉTENCES. Ce vendredi 11 janvier 2019, la ministre du travail, Muriel Pénicaud et le directeur général de la Caisse des dépôts (CDC), Éric Lombard ont signé une convention afin de permettre à la CDC d'engager les travaux de mise en place du nouveau compte personnel de formation (CPF).
"C'est un projet inédit et révolutionnaire", ont conjointement affirmé Muriel Pénicaud et Éric Lombard. Ce vendredi 11 janvier 2019, la ministre du Travail et le directeur général de la Caisse des dépôts (CDC) étaient réunis au ministère du Travail pour signer la convention de mise en œuvre de la nouvelle version du compte personnel de formation (CPF), introduite par la loi du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel. Concrètement, qu'est-ce qui va évoluer ?
"Nous voulons rendre l'accès aux formations et au CPF plus direct", explique Muriel Pénicaud. Pour cela, la CDC va mettre en place des services en ligne, dont une application mobile permettant à chaque actif de connaître son solde en temps réel et d'avoir accès en direct et "en quelques clics" à l'offre de formations (environ 90.000), certifiées par l'État. Autre nouveauté, le compte ne sera plus approvisionné en heures, mais en euros, "le seul vrai moyen de paiement", précise la ministre. Désormais, ce seront 500 € ou 800 €, pour les moins qualifiés, qui seront versés chaque année sur les comptes de chacun, sans distinction entre les salariés à mi-temps ou à temps plein. "J'ai donné l'objectif à la CDC de sortir l'application à l'automne 2019", précise la ministre. Selon Éric Lombard, "il existe déjà un prototype mais il n'est pas présentable, nous travaillons dessus depuis la première réunion que nous avons eue au ministère en avril dernier".
"L'ascenseur social est en panne. Le meilleur moyen de casser le déterminisme social est de permettre à tous de monter en compétences", selon Muriel Pénicaud. L'État a donc accordé une enveloppe de 90 M € à la CDC pour le développement de ces nouveaux services. Selon Laurent Durain, directeur de la formation professionnelle de la Caisse des dépôts, 25 millions d'actifs disposent de suffisamment d'heures pour accéder à une formation. Parmi eux, 7 millions ont déjà été sur le site et 630.000 ont utilisé leurs heures en 2018.
"Nous voulons rendre l'accès aux formations et au CPF plus direct", explique Muriel Pénicaud. Pour cela, la CDC va mettre en place des services en ligne, dont une application mobile permettant à chaque actif de connaître son solde en temps réel et d'avoir accès en direct et "en quelques clics" à l'offre de formations (environ 90.000), certifiées par l'État. Autre nouveauté, le compte ne sera plus approvisionné en heures, mais en euros, "le seul vrai moyen de paiement", précise la ministre. Désormais, ce seront 500 € ou 800 €, pour les moins qualifiés, qui seront versés chaque année sur les comptes de chacun, sans distinction entre les salariés à mi-temps ou à temps plein. "J'ai donné l'objectif à la CDC de sortir l'application à l'automne 2019", précise la ministre. Selon Éric Lombard, "il existe déjà un prototype mais il n'est pas présentable, nous travaillons dessus depuis la première réunion que nous avons eue au ministère en avril dernier".
"L'ascenseur social est en panne. Le meilleur moyen de casser le déterminisme social est de permettre à tous de monter en compétences", selon Muriel Pénicaud. L'État a donc accordé une enveloppe de 90 M € à la CDC pour le développement de ces nouveaux services. Selon Laurent Durain, directeur de la formation professionnelle de la Caisse des dépôts, 25 millions d'actifs disposent de suffisamment d'heures pour accéder à une formation. Parmi eux, 7 millions ont déjà été sur le site et 630.000 ont utilisé leurs heures en 2018.