L'architecte explique avoir voulu créer un dialogue entre l'équipement et la salle polyvalente voisine, déjà existante. "Le bâti devait être à l'échelle de son environnement proche. Nous avons donc finalement opté pour une solution de plain-pied, peut-être moins pertinente thermiquement mais plus pratique au point de vue de l'accessibilité", raconte-t-il. Le résultat est un volume fragmenté alternant entre l'évocation du séchoir à tabac - à la toiture aux pans inclinés - et les toitures terrasses végétalisées. Afin de répondre à la problématique de faible inertie thermique des bâtiments à structure bois, les architectes utilisent la laine de roche comme isolant pour la partie classes. "Au final, nous compensons grâce à la ventilation nocturne pour le confort d'été", assure Emmanuel Naud-Passajon.

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