A compter de mercredi, deux immeubles de Saint-Denis squattés par plus de 230 personnes devraient être évacués progressivement. Une opération qui intervient suite à la signature mardi d'un accord de relogement temporaire.
Implantés près de l'autoroute A86, ces deux immeubles voués à la démolition sont occupés illégalement depuis 2000. A ce jour, 231 personnes y habitent, dont 153 adultes et 78 enfants, essentiellement ivoiriennes. Leur état «met en danger la sécurité des habitants», selon la préfecture de Seine-Saint-Denis. Et d'indiquer dans un communiqué que «plusieurs cas de saturnisme y ont été diagnostiqués».
Le protocole d'accord prévoit une solution temporaire pour 203 personnes, qui seront logées dans des appartements de la DDE et dans un foyer de travailleurs. «Les délégués des habitants des immeubles du 96-98 boulevard Anatole France ont signé le protocole de relogement à la sous-préfecture et les déménagements vont commencer mercredi», a déclaré à l'AFP Edwige le Net, du DAL 93, qui a refusé l'accord. Et cette dernière de préciser : «Le protocole va être contesté par les personnes sans-papiers (28 personnes, ndlr) habitant cet immeuble de la Direction départementale de l'équipement (DDE)». Pour ces occupants sans titre de séjour régulier ?qui restent sans solution de relogement', trois nuits à l'hôtel seront payées à partir de jeudi par les services de la DDASS, selon le DAL.
La préfecture rappelle que «les occupants de l'immeuble ont fait l'objet d'une ordonnance d'expulsion en 2002, confirmée en 2003 par la Cour d'appel». Et d'ajouter que cette ordonnance n'a pas été exécutée jusqu'à ce jour dans un souci d'«apaisement».
Le préfet a précisé avoir préféré une «évacuation ?négociée? des lieux au terme de plusieurs mois de travail» et souligné que «des propositions d'hébergement temporaire jusqu'au 30 avril 2006 ont été faites aux ménages».
Le protocole d'accord prévoit une solution temporaire pour 203 personnes, qui seront logées dans des appartements de la DDE et dans un foyer de travailleurs. «Les délégués des habitants des immeubles du 96-98 boulevard Anatole France ont signé le protocole de relogement à la sous-préfecture et les déménagements vont commencer mercredi», a déclaré à l'AFP Edwige le Net, du DAL 93, qui a refusé l'accord. Et cette dernière de préciser : «Le protocole va être contesté par les personnes sans-papiers (28 personnes, ndlr) habitant cet immeuble de la Direction départementale de l'équipement (DDE)». Pour ces occupants sans titre de séjour régulier ?qui restent sans solution de relogement', trois nuits à l'hôtel seront payées à partir de jeudi par les services de la DDASS, selon le DAL.
La préfecture rappelle que «les occupants de l'immeuble ont fait l'objet d'une ordonnance d'expulsion en 2002, confirmée en 2003 par la Cour d'appel». Et d'ajouter que cette ordonnance n'a pas été exécutée jusqu'à ce jour dans un souci d'«apaisement».
Le préfet a précisé avoir préféré une «évacuation ?négociée? des lieux au terme de plusieurs mois de travail» et souligné que «des propositions d'hébergement temporaire jusqu'au 30 avril 2006 ont été faites aux ménages».