La filiale routière du groupe Vinci annonce avoir développé, en partenariat avec la société japonaise Mistubishi Material, un nouveau revêtement antipollution : Noxer®. Ce procédé dépolluant a été mis en uvre pour la première fois à Dinan (22).
Une première en France ! Eurovia vient dinstaller à Dinan, pour le compte du Conseil général des Côtes dArmor, un nouveau revêtement routier dépolluant sur 2500 m2 de chaussée. Baptisé NOxer®, ce nouveau revêtement développé en partenariat avec la société japonaise Mitsubishi Materials permet de neutraliser les oxydes dazote (NOx) rejetés par le trafic routier et responsables des pics de pollution.
Le principe de NOxer® repose sur une réaction chimique produite par laction des UV sur les composants de lenduit. Comme pour les murs antibruit développés par Eurovia, la route NOxer® reprend la réaction de photocatalyse à base doxyde de titane mélangé à un coulis spécifique à base de ciment.
Des essais en laboratoire ont montré que «90% des gaz pollués qui viennent au contact du revêtement sont éliminés avec une luminosité équivalente à celle dune journée ensoleillée», affirme Eurovia. Cette nouvelle solution peut sappliquer aux chaussées, en milieu urbain ou résidentiel, aux trottoirs, aux places publiques Une solution qui, selon Eurovia «na pas à ce jour déquivalence dans le domaine du traitement des NOx générés par le trafic routier».
A ce stade dexpérimentation, le coût de cette nouvelle application reste toutefois relativement élevé. Selon le Conseil général des Côtes dArmor, son prix serait deux fois plus élevé quun enrobé classique, soit 10 à 15 le mètre carré.
Après Dinan, une autre expérimentation sur 2400 m2 de chaussées, trottoirs et arrêts de bus est prévue dans les prochains jours dans la commune de Montlouis, près de Tours.
Le principe de NOxer® repose sur une réaction chimique produite par laction des UV sur les composants de lenduit. Comme pour les murs antibruit développés par Eurovia, la route NOxer® reprend la réaction de photocatalyse à base doxyde de titane mélangé à un coulis spécifique à base de ciment.
Des essais en laboratoire ont montré que «90% des gaz pollués qui viennent au contact du revêtement sont éliminés avec une luminosité équivalente à celle dune journée ensoleillée», affirme Eurovia. Cette nouvelle solution peut sappliquer aux chaussées, en milieu urbain ou résidentiel, aux trottoirs, aux places publiques Une solution qui, selon Eurovia «na pas à ce jour déquivalence dans le domaine du traitement des NOx générés par le trafic routier».
A ce stade dexpérimentation, le coût de cette nouvelle application reste toutefois relativement élevé. Selon le Conseil général des Côtes dArmor, son prix serait deux fois plus élevé quun enrobé classique, soit 10 à 15 le mètre carré.
Après Dinan, une autre expérimentation sur 2400 m2 de chaussées, trottoirs et arrêts de bus est prévue dans les prochains jours dans la commune de Montlouis, près de Tours.