Les autres membres de l'Union reprochent à la France son retard dans la transposition en droit national des directives qui prévoient une libéralisation partielle de l'énergie.

Les critiques de l'Europe à propos de l'exception française se font de plus en plus virulentes. C'est notamment le cas dans le secteur de l'énergie. Ainsi, lundi 14 mai, la France a été vivement attaquée par ses partenaires européens qui la pressent d'accepter une libéralisation totale du secteur de l'énergie à l'horizon 2005. En effet, la France est plutôt favorable à une politique d'ouverture progressive du marché à la concurrence. En mars dernier, Lionel s'était d'ailleurs opposé à la fixation d'une échéance précise pour la libéralisation. Et cela contre l'exécutif européen qui avait prôné l'ouverture totale à la concurrence pour tous les consommateurs industriels de gaz et d'électricité dès 2003. Pour les ménages, cette échéance serait fixée à 2004 pour le gaz et à 2005 pour l'électricité.

Les autres membres de l'Union reprochent aux français son retard dans la transposition en droit national des directives qui prévoient une libéralisation partielle. EDF et GDF sont notamment accusées de vouloir racheter des compagnies nationales en voie de privatisation, alors qu'elles se montrent guère d'enthousiasme au sujet de la libéralisation.
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